Friday 29 May 2009

République du Congo



Appel solennel aux militaires sur l’éveil de l’éthique, la morale républicaine et la conscience nationale
Auteur: Maître Tony Gilbert MOUDILOU

Notre beau Congo est entrain de mourir et à l’allure où vont les choses, nous risquons de nous retrouver avec un pays où il ne restera que le nom. Il faut lui redonner ses valeurs républicaines et entre autre la morale républicaine.

La morale républicaine se définit dans une égale application de la loi à tous, sans distinction aucune, en référence à la déclaration des droits de l’homme de 1789 et en à nos traditions culturelles.

Que chaque magistrat, chaque militaire, chaque officier de police judiciaire, refuse les ordres de sa hiérarchie lorsque ceux-ci, ont pour objectif de soutenir une dictature, une forfaiture, directement ou indirectement l’Etat corrompu, n’ont, sous couvert de stricte application de la loi, que pour finalité de bafouer le fondement même de la loi qui est dans son égale application pour tous.

Que chaque fonctionnaire, chaque dépositaire d’une parcelle de l’autorité de l’Etat, refuse les ordres surtout quand ils émanent d’un chef d’Etat qui n’aime pas son pays et son peuple. On ne donne pas sa voix qu’à un homme qui nous affame, assoiffe, nous assassine alors qu’il est sensé s’occuper de nous au quotidien.

Que chaque citoyen conscient de l’état de déliquescence de notre économie, de notre vie collective comprenne que nous devrons tous entrer en état de résistance à l’oppression, résistance à l’oppression de l’exécutif corrompu, résistance à l’oppression du législatif corrompu, résistance à l’oppression du judiciaire corrompu, judiciaire qui, par inaction et complicité passive, sélective, ne joue pas son rôle d’ultime défense de la Démocratie en permettant à l’Etat corrompu de perdurer.

Vous nos frères et sœurs en tenue, vous êtes des congolais à part entière. Vous avez un cœur, une âme et vous avez l’amour pour notre pays c’est pourquoi vous avez choisi de défendre notre territoire et notre drapeau. Mais, malgré tout l’amour que nous sommes sensés lui apporté tous,
« Notre pays va mal, de mal en mal. Avant on ne parlait pas de nordiste ni de sudiste mais aujourd’hui, tout est gâté. L’armée est divisée, la Société est divisée, les Etudiants sont divisés ; même nos mamans au marché sont divisées oh là là ! Nous manquons de médicament pour conjurer l’injustice, le régionaliste, la xénophobie ». Ces très belles paroles sont tirées d’une très belle chanson de Tiken Jah Fakoly, l’ivoirien. Et c’est ça la vérité évidente, incontestable de notre pays sous Sassou Nguesso et ses acolytes.

Pourquoi je m’adresse à vous plus particulièrement depuis que nous sommes devant notre page blanche ; donc à la croisée des chemins ?

Que faire une armée devant une page blanche comme celle devant laquelle se trouve le Congo ? Qu’est ce qu’une armée dans un pays ? Quel son rôle majeur dans la République ?

Historique : La structure politico-sociale du Continent africain essaie d’intégrer les peuples au système politique des Etats indépendants d’aujourd’hui. Comment faire passer les africains de la conscience collective ethnique à celle « d’une nation unique dans le cadre des frontières d’un Etat moderne » ?

S’il est incontestable que l’Afrique est identique aux autres champs de l’univers politique, il faut reconnaître également qu’elle diffère de toutes les autres régions politiques de la planète en raison de son univers politique rebelle aux concepts de la civilisation euro-américaine.

Peut-on savoir les motifs de cette tornade africaine ? Il semble que ce branle-bas structurel, socio-politique, culturel et économique du continent provienne des problèmes à résoudre ; ceux-ci sont urgents et doivent être résolus simultanément. « La parole se suspend, mais la vie, elle, ne se suspend pas » dit la Grande Royale dans l’Aventure ambiguë de Cheik Hamadou Kane. L’Afrique doit :
- créer des identités politiques modernes
- créer des Etats à partir des groupes qui n’ont jamais été des unités politiques distinctes ;
- trouver des raccourcis vertigineux dans la formation d’un Etat-Nation ainsi qu’en développement.

Dans cette recherche expérimentale de formules nouvelles capables de renforcer et d’alimenter la vie nationale. Si dans les démocraties occidentales, le monde militaire fait encore figure de forteresse semi-close, en Afrique au contraire il est un sujet de curiosité et d’étude par l’élargissement progressif de la notion de défense nationale. Dans certains Etats africains, la frontière entre domaine civil et domaine militaire s’estompe de plus en plus.

Destinée à protéger la nation contre toute agression contre cet univers de contradictions, elle est la seule force capable d’ériger ou de défaire l’Etat. Disposant de la force de la nation, à elle seule, l’armée est le rempart du pouvoir et des gouvernants. Le sort de la nation est en permanence entre ses mains. Sur le territoire national, aucune force ne peut sérieusement lui être opposée. Parler ainsi, c’est entrevoir le rôle important et décisif de l’armée en Afrique sur l’échiquier politique. Il ne serait pas exagéré d’affirmer que l’armée est l’un des organes vitaux de la viabilité de l’Etat africain.

Dans le tourbillon de passage de structures traditionnelles aux structures modernes, l’armée congolaise elle-même résistera t-elle à ce défi. Ne risque t-elle pas d’être balayée par le souffle révolutionnaire qu’elle a provoqué en son sein et dans le pays ? La poussée démocratique ne fera t-elle pas voler en éclats la spécificité militaire nécessaire à une armée ?

Nous n’allons pas répondre à toutes ces questions car le débat n’est pas là. Cependant il est indispensable de parler ici de l’impacte de la politique congolaise sur les militaires. L’importance de cette institution dans la vie nationale. La question est d’une telle importance qu’il faille la regarder avec un regard politiquement responsable et patriotique.

L’impact de la politique congolaise sur les militaires

Le recrutement : Si hier avec l’armée coloniale, le recrutement des soldats consistait à puiser dans les « Tribus plus belliqueux que les gouverneurs généraux considéraient comme « les gens les plus braves de tous les nègres » d’Afrique. C’était ainsi qu’au Tchad, les soldats étaient recrutés parmi les Noirs du Sud et jamais parmi les Arabes du Nord. L’armée coloniale recrutait surtout ses effectifs parmi les Bambaras, les Mossi, les Sara. En A.E.F., le recrutement avait lieu par voie d’engagement de un, deux, trois ou cinq ans de rengagement, il se faisait parmi les autochtones et autant que possible parmi les anciens tirailleurs.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Aujourd’hui en Afrique dans certains Etats, l’armée est devenue un instrument ; pas pour défendre le territoire national mais pour garder ou pour conquérir le pouvoir. C’est alors que le recrutement, ne se fait plus de façon à ce que toutes les couches de la nation y figurent mais le choix se fait de façon sélective, régionale et ethnique. Comme ça on est sûr d’avoir en son sein de vrais adeptes, des militaires acquis et voués à la cause de celui qui est au pouvoir. C’est le schéma qui est suivi depuis 1969, année à laquelle est arrivée le PCT aux affaires de la République. Il y a plus de Nordistes dans l’Armée que des Sudistes, pourtant ils ne représentent que 8% de notre population. Pourquoi on y a recruté que des Nordistes ? Une question que seule Sassou saurait répondre car elle ne relève pas de la nation, un mot que Sassou utilise moins dans son vocabulaire. C’est lui l’armée égale conquérir et garder le pouvoir. En ce sens, il a besoin d’elle pour toutes ses frasques.

L’armée Congolaise symbole de la souveraineté nationale

L’armée nationale congolaise doit et devrait être le symbole de notre souveraineté nationale. Pris dans l’acception que lui donne Malberg, le mot « souveraineté » désigne ici, non pas une puissance mais bien une qualité, une certaine façon d’être, un certain degré de puissance. La souveraineté, c’est le caractère suprême du pouvoir : suprême, en ce qui concerne ce pouvoir n’en admet aucun autre ni au dessus de lui, ni en concurrence avec lui. L’Etat est souverain lorsque dans la sphère où son autorité est appelée à s’exercer, il détient une puissance qui ne relève d’aucun autre pouvoir et qui ne peut être égalée par aucun autre.

La possession d’une armée est une prérogative essentielle de la souveraineté nationale : l’armée est une marque évidente de souveraineté. L’existence de l’armée suppose que le pays est libre de mener la vie qu’il entend mener. La force militaire constitue le fondement de l’indépendance, de la liberté, du droit. Dans un Congo indépendant, l’armée incarne la souveraineté à l’intérieur et à l’extérieur, elle est un critère de la reconnaissance de l’indépendance tout autant que la promulgation d’une constitution ou l’admission du pays à l’O.N.U. « Dorénavant aux yeux du monde comme à ceux de notre peuple entier, elle est le signe visible de notre indépendance politique et de notre volonté proclamée de la défendre contre toute agression.

Garant essentielle de l’indépendance de la Nation, l’armée adopte les idéaux dont elle est le plus fidèle dépositaire. Un premier fait découlant du caractère d’attribution de souveraineté est que l’armée est une des collectivités publiques les plus enserrées dans un réseau de lois et de règlements assurant son fonctionnement interne aussi bien que ses relations avec le reste du pays.

L’armée congolaise, une force d’intégration nationale

Le Professeur et juriste Duverger définit l’intégration comme « le processus d’unification d’une société qui tend à en faire une cité harmonieuse basée sur un ordre ressenti comme tel par ses membres ». L’intégration revêt deux formes selon l’analyse de Roy.
- une forme horizontale : l’intégration est considérée comme l’amalgame, la fusion des divers éléments sociaux, économiques religieux, ethniques, géographiques d’un pays au sein d’un Etat-Nation ;
- une forme verticale : l’intégration se réfère alors à l’établissement d’une liaison étroite des gouvernants et des gouvernés au sein d’un processus de participation au processus politique.

L’armée est et doit être considérée comme le creuset de l’unité nationale, car le Congo est en train de façonner une Nation. Or l’évolution du pays depuis son indépendance ne saurait être comprise sans tenir compte de la vigueur de certains antagonismes tribaux et régionaux dont la répercussion reste importante sur l’ensemble de la vie nationale. Ainsi au cloisonnement géographique de l’Etat congolais correspond sensiblement une répartition ethnique en quatre groupes principaux :
- l’ensemble vili dans la zone côtière (celle de l’ancien royaume de Loango)
- l’ensemble Bakongo-Lari de la région de Brazzaville
- l’ensemble téké au centre
- et le groupe mbochi du Nord.

En fait, au sein de ces quatre groupes subsistent de subtiles luttes de clans, surtout entre Bakongo-Lari. Pour Marcel Soret, il compte au Congo 12 groupes ethniques, 80 tribus ou sous-tribus et 75 dialectes parlés pour une population de 3 millions d’habitants environ. Dans cette édification de la Nation congolaise, l’armée peut s’élever au dessus du tribalisme et du régionalisme entre ses composants. Cependant elle développe l’enthousiasme par un objectif transcendant : la création de la Nation. L’armée congolaise devrait créer le nationalisme et le muer en patriotisme. Elle n’est pas seulement un creuset d’unité nationale mais aussi un creuset d’unité sociale. Elle tente de favoriser une unité de langue en utilisant le français pour le commandement, elle essaie d’unifier les modes de vie en soumettant au même régime les jeunes soldats et miliciens.

Depuis la création du Parti congolais du travail (PCT) en décembre 1969, l’Etat-Parti demande à l’armée, pour compenser les insuffisances structurelles d’une société hétérogène envoie de modernisation, de dégager et de former les cadres dont la Nation a besoin ; et aussi d’aménager et de former les cadres dont la nation a besoin ; et aussi d’aménager un véritable réseau nerveux au sein de la population de façon que soient perçues, comprises et réalisées les directives du pouvoir, et que ce dernier reste à l’écoute des masses.

Le service civique national permet d’atteindre ces objectifs. Ainsi, l’armée congolaise apparaît comme l’organe d’intégration des gouvernants et des gouvernés. Ce n’est pas un hasard si au Congo existe une forte tendance à l’identification armée et unité nationale : « l’armée apparaît dans l’imagerie populaire » comme l’instrument de l’unité nationale. Elle est une force de mobilisation populaire car elle devrait matérialiser la volonté de défense de l’ensemble de la population, organiser sa résistance active à toute tentative de désagrégation et d’agression. La force de mobilisation populaire constitue par la couverture qu’elle permet l’élément essentiel de la défense en profondeur.

Que peut faire l’armée en cas de rupture du serment et de l’engagement solennel pris par M. Sassou Nguesso devant le peuple congolais ?

Article 10 de la Constitution du 22 janvier 2002 stipule en son alinéa 1 :
« Tout citoyen, tout agent est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques.
L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait, en aucun cas, être invoqué pour justifier ces pratiques.
Tout individu, tout agent de l’Etat, toute autorité publique qui se rendrait coupable d’acte de torture ou de traitement cruel et inhumain, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, est puni conformément à la loi ».

Les barricades :

Symbole de désobéissance civile, il faut souligner énergiquement que la désobéissance civile n’est pas autre chose qu’un devoir civique que notre constitution du 15 mars 1992, adoptée à 91 % par notre peuple met à notre disposition dans son préambule. C’est une forme de démocratie directe où le détenteur du pouvoir : le Peuple, rappelle aux dirigeants élus (différents des putschistes) par lui ; de revenir à la bifurcation, à la raison, si celle-ci a été détournée par ces derniers. C’est la façon de dire comme le disaient si bien vos frères aînés en 1969 au Président Marien Ngouabi : « Monsieur le Président, si tu avances, nous te suivons ; si tu t’arrêtes, nous te pointons et si tu recules nous t’abattons ».

«Le droit et l’obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile à défaut d’autres recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d’Etat ou de l’exercer de manière tyrannique »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Que ces représentants doivent assumer leur mission conformément au contrat social tel que prévu dans la Constitution. A travers ce devoir civique, le peuple contrôle, rappelle et oblige ses mandataires au respect quotidien du serment, de la parole donnée, à l’éthique, au devoir, à la déontologie, aux obligations, à la morale et à la conscience nationale.

Après ce bref retour vers notre miroir collectif, notre passé, notre Histoire, revenons vers notre propos. Aujourd’hui, je m’adresse à vous mes sœurs et frères en tenue, vous qui avez pris et prêté solennellement serment devant notre drapeau à nous défendre : défendre notre Territoire national ainsi que toutes ses richesses.

A Vous les Généraux : Mon neveu par alliance Nkonta ; Kakou ; Benoît Moundélé Ngollo, Blaise Adoua, Makoumbou, Ndenguet, etc….

A Vous les Colonels : Youlou ; François Ossélé ; Cyr Théodule Yoka Nguidi, Roger Nzaou ; Marcel Tsourou ; Constant Ayouka ; Jean Claude Mopika etc…

A Vous les Lieutenants colonels : Gisèle Marie Parfaite Dhello Magnougnou ; Daniel Tchiam, Guy Edouard Taty ; Cyrille Ndinga ; Jean Claude Kenzola, Ferdinand Okemba etc…

A Vous les Commandants : Landry Olita ; Ngouari etc…

A Vous les capitaines : Nganvala Essouli ; Jean Michel Etali ; Mizère Dieudonné Okana ; Monique Kilondo ; Pandi Ngouari etc…

A Vous les Lieutenants : Anicet Magloire Mayoumbi Koumba ; Aboconiongo Désiré etc…
A Vous les Adjudants Chefs : Miyalou ; Mboukou etc.

A Vous les Adjudants :

A Vous les Sergents Chefs : Nsassi

A Vous les Sergents :

A Vous les Caporaux Chefs :

A Vous les Caporaux :

Enfin, Vous les simples Combattants de notre chère République ;

Devant ce qui précède et c’est peut être la dernière chance pour le peuple congolais. Si nous voulons :
- que l’eau ne manque plus dans nos robinets ;
- que nos l’hôpital ne soit plus le lieu pour aller mourir mais pour se soigner décemment ;
- que notre enfant ait à l’école de bonnes conditions de travail notamment avoir des tables bancs ;
- que l’électricité ne soit plus distribuée par secteur ;
- que nos Etudiants, dès qu’il a terminé ses études et sa formation ne soient plus le fardeau de nos vieux parents mais qu’ils aient comme tous les autres, les chances de s’obtenir un boulot qui puisse lui permettre de mener à bien sa vie ;
- que la justice ne soit plus : celle des riches et celle des pauvres mais une justice nationale devant laquelle tous les citoyens ont les mêmes devoirs et obligations ;
- que nos richesses ne soient plus l’exclusivité d’une bande donnée mais l’usufruit dont bénéficieraient tous les citoyens ;
- que notre beau pays revienne comme avant 1969 où il faisait beau vivre ; pays adulé, envié respecté par le monde entier ;
- que tous les voleurs qui ont amassé et construits des maisons partout dans le monde ; détourné des milliards d’argent à leur profit ; répondent tous sans exception devant le peuple congolais qu’ils ont laissé mourir de faim, de manque de médicaments ;
- que notre pays reprenne ses lettres de noblesse en matière sportive notamment dans le foot bal, le hand bal, etc…
- que notre musique redevienne comme avant en la sponsorisant et en mettant les moyens pour entretenir un patrimoine culturel qu’il faut hisser au sommet ;
- que ; que ; que ; que ; ……

Que chaque corps social de notre peuple prenne ses responsabilités devant l’histoire. Car c’est l’occasion ou jamais où nous devrions arrêter net le processus de démolition systématique, d’appauvrissement, de vol caractérisé, de détournement de nos déniés, d’une bande des ministres tous voleurs, d’apparatchiks, des enfants, de neveux, des copines, des tantes, des oncles, des cousins et cousines, de copains et copines.

Frères et sœurs en armes et en tenue, êtes-vous prêts à jouer votre partition, à prendre vos responsabilités, toutes vos responsabilités pour ne pas être tentés à utiliser votre outil de défense territorial contre vos propres parents en lui retournant ces engins de la mort : contre vos propres compatriotes : vos enfants, vos épouses, vos oncles, vos neveux, vos amis etc…

La bonne organisation de ses élections est un devoir, une obligation morale. Sassou a fait trop de mal à la nation congolaise. Il est temps de l’arrêter net. Le peuple congolais du Nord au Sud ; de l’Est à l’ouest compte sur vous.
Patriotiquement !

Fait à Paris le 29 mai 2009.
Maître Tony Gilbert MOUDILOU
Président de l’A.E.D.R.A
Membre du MCDDI.

D'ou la question: Le MCCDI serait-il un paillasson, sur lequel Monsieur Sassou Nguesso, pilleur ou non, peut venir s’essuyer les pieds des forfaits de son lourd passé avant d'entreprendre un nouveau mandat?
Que risque ce parti qui vient d'accepter ce baiser de la mort?

Rangot1205

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