Joseph Kabila et le Bas Congo

La population du Bas-Congo promet un nouveau mandat de cinq ans au Président de la République
Matadi, 14/05/2009 / Politique
La population du Bas-Congo, avec à sa tête le gouverneur de province Simon Mbatshi Batshia, a promis d’accorder un nouveau mandat de cinq ans au Président Joseph Kabila Kabange lors de l’élection présidentielle de l’an 2011 en guise de remerciement de son implication au processus du développement de la province.

Le chef de l’exécutif provincial du Bas-Congo, qui faisait à l'intention de la presse, le bilan de cinq jours de travail effectués au Bas-Congo par le Président Joseph Kabila Kabange, a mis l’accent sur l’intense activité déployée sur place par le Chef de l’Etat.

Il a, dans ce contexte, cité notamment la dotation de la province en tracteurs et autres accessoires d’appui à l’intensification de la mécanisation agricole et à l’entretien régulier des routes de desserte agricole, le projet de signature entre Séoul et Kinshasa d’un protocole d’accord pour la construction par la Corée du Sud d’un port en eaux profondes à Banana, le lancement des travaux de construction d’un nouveau pont sur la rivière Mpozo.

Il en est de même de l’assainissement du réseau de distribution d’énergie électrique de la SNEL grâce à la construction sur le site OEBK (Organisation pour équipement Banana-Kinshasa) d’un poste de conversion d’énergie dans le cadre de la lutte contre le système de délestage dans la ville de Matadi.

Il a, en outre, soutenu que la détermination de la population d’accorder un second mandat au Chef de l’Etat traduit son attachement indéfectible à la personne du Président Kabila qualifié d’ « artisan de la paix et de l’unité nationale », afin de lui permettre de parachever l’œuvre de reconstruction du pays détruit par trente-deux ans d’un régime dictatorial.

Le gouverneur Mbatshi Batshia a, en outre, remercié la population du Bas-Congo pour l’accueil chaleureux et spontané réservé au Chef de l’Etat durant son séjour de travail dans la province, signe, a-t-il dit, de son attachement à « l’artisan de la concorde nationale ».