Friday, 15 May 2009

La République Démocratique du Congo: Breve Histoire.

La République démocratique du Congo (RDC) est située au centre de l’Afrique et partage ses frontières avec neuf autres pays : la République du Congo, la République centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et l’Angola. L’abondance des ressources naturelles de la RDC, dont les diamants, l’or, le coltan, le cobalt, le cuivre et le bois d’œuvre, a contribué à une histoire de colonisation, d’exploitation et de violence qui ont conduit à un des conflits les plus désastreux de l’histoire contemporaine de l’Afrique.

Le roi Léopold II de Belgique a entrepris la colonisation de la RDC en 1878 et a établi l’État libre du Congo. Léopold a utilisé le travail forcé des Congolais pour exploiter l’ivoire et le caoutchouc, accumulant ainsi une vaste fortune. On estime que dix millions de personnes ont été tuées dans ces camps de travail. Ce n’est qu’en 1960 que la RDC a obtenu son indépendance.

Joseph Kasavubu fut le premier président élu de la RDC. Il etait devenu célèbre en tant que chef d’ABOKO, une organisation des Bakongo, pendant les luttes précédant l’indépendance. Devenu président, Kasavubu s’est engagé dans une épreuve de force avec le premier ministre Patrice Lumumba qui était également le président du Mouvement national congolais. Kasavubu a évincé Lumumba avec l’aide du colonel Mobutu. Lumumba a ensuite été assassiné par des agents de la CIA et des mercenaires belges.

En 1965, le général Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko a réussi un coup d’État contre le gouvernement de Kasavubu et s’est proclamé président. Mobutu était un chef nationaliste et, en 1975, il a changé le nom du pays pour celui de Zaïre. Avec l’aide des services de renseignements et du financement militaire provenant de l’Occident, il a établi un système à parti unique et exercé un contrôle serré du pouvoir jusqu’en 1991 quand il a été forcé de céder une partie du pouvoir à l’opposition. Pendant son règne, Mobutu a transféré les ressources de l’État vers ses coffres personnels, saignant le pays à blanc.
Laurent-Désiré Kabila était un partisan de Patrice Lumumba. À la suite du décès de Lumumba, il a enclenché une révolte ratée au Sud-Kivu avec Che Guevara. Kabila a par la suite créé le Parti de la Révolution Populaire et établi un mini-État dans le Sud-Kivu. En 1996, Kabila réussit à renverser le gouvernement de Mobutu, mais son propre règne ne fait pas long feu. En 1998, des troupes ougandaises et rwandaises envahissent la RDC et, trois ans plus tard, Kabila est assassiné. Tout comme son prédécesseur, Kabila a été accusé de corruption et d’exploitation. Joseph, le fils aîné de Laurent-Désiré Kabila est assermenté après la mort de son père. Depuis ce temps, il tente de réconcilier le gouvernement et les forces rebelles, et de maintenir l’Accord de Lusaka.

Depuis l’époque du roi Léopold, les chefs militaires, politiques et d’entreprise ont constamment abusé de leur pouvoir pour exploiter l’immense provision de ressources naturelles de la RDC, telles que l’or, les diamants et le coltan. Ces abus de pouvoirs se sont soldés par la mort, le viol et la torture de civils et l’utilisation d’enfants-soldats et de travailleurs juvéniles. Un grand nombre de pays étrangers ont contribué à la propagation du conflit dans la RDC en appuyant les différentes forces en jeu. La Namibie, l’Angola et le Zimbabwe ont appuyé Kabila, alors que l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi ont appuyé les forces rebelles.


La naissance du conflit dans la RDC

À la suite du génocide rwandais en 1994, le président congolais Mobutu a permis aux interahamwe (un groupe de Hutus responsable du génocide) de se réfugier dans la RDC. Les interahamwe ont lancé des attaques au Rwanda à partir de l’est du Congo, déclenchant l’invasion de la RDC par l’armée rwandaise. Au début, l’armée rwandaise a tenté de capturer ceux qui étaient responsables du génocide ; toutefois, elle a changé de cap et commencé à exploiter les ressources naturelles de la région. Les diamants, les minéraux, l’eau et le coltan figuraient parmi les produits les plus recherchés. On estime qu’au cours d’une période de 18 mois, l’armée rwandaise a récolté plus de 250 millions de dollars uniquement de la vente de coltan.

En 1996, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL), appuyée par le Rwanda et l’Ouganda, a marché sur Kinshasa. Mobutu s’est enfui et Laurent Kabila s’est déclaré président. En juillet 1998, les troupes ougandaises et rwandaises ont quitté la RDC à la demande de Kabila ; toutefois, les troupes rwandaises ont envahi la RDC quelques semaines plus tard. Kabila s’est tourné vers la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour obtenir de l’aide. Le Zimbabwe, la Namibie e l’Angola ont envoyé des troupes pour aider à repousser les armées rwandaises et ougandaises. En 1999, le Rwanda, l’Ouganda et les troupes rebelles qu’ils parrainaient ont réussi à contrôler le tiers de la RDC. Vers la fin de 1999 toutefois, les intérêts des Ougandais, des Rwandais et des différents groupes rebelles ont commencé à se heurter.

En juillet 1999, l’Accord de Lusaka a été signé par les six pays en état de guerre (la République démocratique du Congo, l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe, le Rwanda et l’Ouganda) et les groupes rebelles, dans une tentative de mettre fin à la guerre civile. L’Accord de Lusaka prévoyait un cessez-le-feu, le déploiement de soldats du maintien de la paix de l’ONU et le désarmement et le rapatriement de tous les groupes armés étrangers. L’Accord de Lusaka prévoyait également la création du Dialogue inter-congolais pour créer un gouvernement provisoire avant les élections de 2005. Malheureusement, toutes les parties n’ont pas mis en vigueur le traité uniformément.

En July 2001, Laurent Kabila a été assassiné pas ses gardes du corps et son fils de 29 ans, Joseph Kabila, lui a succédé. Joseph Kabila a convoqué de nouveau le Plan d’action de Lagos et les factions en guerre se sont rencontrées à Sun City (Afrique du Sud) en 2002. Les pourparlers de paix ont fait face à de nombreux problèmes étant donné que les plus petits groupes se sentaient marginalisés et déclenchaient périodiquement des combats. Finalement, les négociations ont pris fin et Kabila a signé un projet de constitution en mars 2003. Le gouvernement provisoire, dirigé par Kabila et comprenant quatre vice-présidents, trente-six membres du Cabinet, vingt-cinq sous-ministres, une assemblée de 500 membres et 120 sénateurs, a été assermenté en septembre 2003.

Bien qu’il y ait officiellement un cessez-le-feu depuis 2003, des combats continuent de manière intermittente sur le terrain. En mars 2004, il y a un coup d’état manqué contre le gouvernement à Kinshasa. Au cours de la guerre, un grand nombre de pays et de sociétés multinationales ont exacerbé le conflit en exploitant les richesses de la RDC pour leur propre profit.

Qui aura compris que Leopold II était un homme a abattre ? Ce doocument vous permettra de comprendre pourquoi le monde occidentale s’acharne sur le Congo jusqu’a ce jour. Le grand pilleur Leopod II. Que son ame repose en paix.

Lu pour vous :

Rangot Tsasa

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