Friday 29 May 2009

La corruption: RDC et R.C.


Le rôle de la corruption en Afrique et son mécanisme.
Quels sont les individus les plus enclins à recourir à la corruption ? A qui demande-t-on des pots-de-vin ? Qui en payent ? Cet article explore ces questions à partir d’un riche corpus d’enquêtes-ménages comparables réalisées dans continent où la corruption sévit avec beaucoup d’acuité : les enquêtes Afro baromètre. Afin de répondre à ces questions, il s’interroge également sur les caractéristiques des utilisateurs des services publics en Afrique. Notre article apporte des résultats nouveaux tant sur la propension à corrompre et l’exposition à la corruption que sur les déterminants de l’utilisation des services publics. Nos estimations montrent notamment que les facteurs d’appartenance ethnique, traditionnellement mis en avant en Afrique, ne jouent pas un rôle aussi clair sur la corruption que ne le suggère la littérature.
D’aucun parmi nous se poserait la question sans trouver la réponse. Nous avons accepté le système et nous continuons à le pratiquer. Etant moi-même ancien travailleur à Delmas Congo, je pourrai vous citer des exemples flagrants. Mais qu’en est si la corruption devient un moyen efficace pour se maintenir au pouvoir ?
La recrudescence que connaît la corruption depuis les années 1980 n'est pas sans rapport avec l'intensification de la mondialisation des échanges qui laissent se développer, aux marges de la prospérité, des zones de flou juridique et économique favorisant l'action des mafias et autres groupes criminels organisés. Présente en politique, dans les bureaucraties comme dans les régimes capitalistes clientélistes, elle sape les fondements de la démocratie en excluant les tiers de la relation d'échange. Elle est également présente dans les politiques d'aide au développement. Il convient toutefois de distinguer la corruption d'accaparement de la corruption de proximité, qui permet une certaine forme de redistribution.
Pour cela il faut tourner les yeux vers l’Afrique ou bientôt les élections présidentielles auront lieu d’un coté ou alors des élections qui s’approchent de l’autre coté. Tout le monde s’accroche du coté de pouvoir pour rafler le magot. Il y en a qui commencent à se montrer beaucoup plus actifs avec des actions concrètes pour prouver au peuple qu’ils travaillent pour eux. Que n’avions nous pas vu et même entendus. Ont-ils pu défendre le peuple ; que ce soit au parlement, au sénat, très peu le font. Nous voyons bien comment ils distribuent de l’argent même dans la rue pour préparer les prochaines élections. En République Démocratique du Congo, d’où je suis originaire, la conscience politique a été bafoué depuis le régime précédent. Et que fera notre petit frere Joseph Kabila Kabange pour remédier a la situation sachant que l’argent appelle l’argent. Il faut déjà bien payer celui qui s’occupe des corrupteurs et des corrompus pour qu’il travaille avec une parfaite conscience. J’adorerai.
Raphaël Ngoma Tsasa: partisan de la presse libre/ Internaute

2 comments:

  1. Plusieurs informations parvenues à l’ASADHO font état de la distribution des sommes d’argent à certains députés nationaux à la veille de l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée Nationale et du vote de la motion de défiance contre les Ministres des affaires étrangères, Monsieur TAMBWE MWAMBA, et de la communication et des médias, Monsieur Lambert MENDE. D'une maniere générale, les gens adorent la corruption.

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  2. "En 2006, la valeur des exportations de pétrole et de minerais venant d'Afrique a atteint 249 milliards de dollars, soit l'équivalent de six fois la valeur totale de l'aide internationale. Si cet énorme transfert de richesses était utilisé correctement, les citoyens les plus pauvres et les plus dépossédés du monde auraient une occasion de sortir de la pauvreté. Pourtant, dans la plupart des pays riches en ressources minières, la corruption dans ce secteur a directement entraîné des conflits et des violations des droits humains ainsi qu'une augmentation des inégalités et de la pauvreté".

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