Sunday 21 June 2009

Sexyburry Arksanatu



Rangot Tsasa




Sexyburry Arksanatu

Saturday 20 June 2009

Arnaque sur Internet

Dear Friend,
My name is MR.Ali Issa. i work as an external auditor for the Banque commercial du Bukina Faso, Ouagadougou.(BCB) Bukina-Faso, working as part of a bigger team that covers the entire African region,i had taken pains to find your contact.Although it was through personal endeavors,On routine audit check last month, I discovered some investment Accounts that had been dormant for the last seven years.

All the accounts belong to a single holder (NAME WITH HELD) with monies totaling a little above $35 Million United States Dollars plus -(THIRTY FIVE MILLION UNITED STATES OF AMERICAN DOLLAR ONLY) interest,We need a trust-worthy partner to assist us in recieving this funds for further investment in your country,You will be required to:

(1) Assist us in the recieving of this sum in your Country.
(2) Advise on areas for potential future investment in your country.
(3) Assist us in carrying a feasibility study before actual investment.

If you decide to render your service to us in this regard,you will be entitled to a percentage. send your full name , your private telephone number and fax number to us on reply. we will discussed later with you on how the trasaction will be executed without hitch.

we do expect your prompt response on my private email (ali.issa40@yahoo.de) if you are willing to work with us.
Thank you
Best Regards.
Mr.Ali Issa.
Bcb-Fin.Sec.Gen

Traduction Litterale: Francais

Cher Ami,
Mon nom est MR.Ali Issa. Je travail en tant que vérificateur externe de la Banque commerciale du Burkina Faso, Ouagadougou. (BCB) Bukina Faso, le travail dans le cadre d'une plus grande équipe, qui couvre l'ensemble de la région de l'Afrique, j'avais pris soin de trouver votre contact.Although c'est par des efforts personnels, Le contrôle de routine de vérification, le mois dernier, j'ai découvert que les comptes de certains investissements a été en sommeil depuis les sept dernières années.

Tous les comptes appartiennent à un seul titulaire (NOM DE HELD) avec un peu d'argent totalisant plus de $ 35 millions de dollars des États-Unis plus - (TRENTE CINQ MILLIONS DES ÉTATS-UNIS EN DOLLARS AMÉRICAINS SEULEMENT) les intérêts, Nous avons besoin d'un partenaire digne de confiance pour nous aider à la réception de ce fonds pour de nouveaux investissements dans votre pays, vous sera demandé de:

(1) nous aider dans la réception de cette somme dans votre pays.
(2) Informer sur les domaines potentiels pour de futurs investissements dans votre pays.
(3) de nous aider dans l'exécution d'une étude de faisabilité avant de l'investissement.

Si vous décidez de rendre votre service pour nous à cet égard, vous aurez droit à un pourcentage. envoyer votre nom, votre numéro de téléphone et le numéro de fax pour nous, de réponse. nous verrons plus loin avec vous sur la façon dont les trasaction sera exécuté sans accroc.

Nous nous attendons votre réponse rapide sur mon email (ali.issa40 @ yahoo.de) si vous êtes prêt à travailler avec nous.
Merci

Recu comme email message.

Rangot Tsasa

Friday 19 June 2009

Cindy McCain's Charitable Mission

Mrs. McCain shares the work she's done in Cambodia and the Congo since the campaign.

http://www.foxnews.com/search-results/m/22296354/cindy-mccain-s-charitable-mission.htm

Monday 15 June 2009

Le Kabiliste Jean Kalama Ilunga attaque Honoré Ngbanda


Ancien conseiller culturel de Laurent-Désiré Kabila

Congointer:Bonjour Mr kalama Ilunga, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle effectivement Jean Kalama-Ilunga, je suis congolais, je suis le coordonnateur du Comité Exécutif du mouvement Union de Congolais pour la Défense de la Patrie et du Peuple en sigle UCDP , vous en saurez plus en consultant notre site www.ucdp-info.com.

Congointer:Quelle était votre relation avec le chef de l’Etat, Laurent Désiré Kabila?

De quel Kabila, chef de l’Etat voulez-vous parler ? Le père, M’zee Laurent Désiré
Kabila ou le fils Joseph Kabila ? En ce qui concerne le père, c’était avant tout la relation
politique, idéologique du fait que personnellement, je partageais totalement les mêmes ambitions que lui pour l’avenir de notre pays ! Il était un modèle pour moi ! Je partageais ses idées concernant l’amélioration de la qualité de vie de nos compatriotes ! Ensuite, la relation de travail naturellement ! Quant à Joseph Kabila, il est d’abord le fils de Mzee ! il avait à l’origine choisi le métier de la défense! Le choix porté sur lui pour assumer la fonction de Président de la République après la brusque disparition de Mzee par assassinat, était judicieux, à mon avis et compte tenu des circonstances, c’était le moindre mal ! Si, Joseph Kabila, en tant qu’individu, je le classifie comme faisant partie de notre famille politique, par contre, je n’ai pas eu de relation de
travail avec lui !

ongointer:Aujourd’hui la grande question que se posent les congolais, c’est d’avoir le cœur net sur la filiation du chef de l’Etat actuel à Laurent Désiré Kabila; pouvez- vous confirmer à 100% que Mr Joseph Kabila Kabange est bel et bien le fils de son père ?

Pour moi, la grande question, c’est celle qui constitue l’objet de la politique à savoir celle qui
consiste à apporter le bien-être à nos concitoyens : l’accès aux soins de santé, suffisance de la
nourriture, habitat décent, facilité de déplacement des citoyens, accès à la formation…En fait, cette histoire de ’’non filiation ’’ de Joseph Kabila à Laurent Désiré est avant tout une stratégie
d’occultation des vraies questions auxquelles les congolais attendent des réponses des hommes
politiques. Si cela peut vous faire plaisir, je confirme à 100% comme vous dites que Joseph Kabila est bel et bien le fils de Laurent Désiré Kabila au même titre que les autres enfants !

Congointer:S’il est le fils de son père aux vues qu’il y a présentement des doutes(notamment ceux évoqués par Honoré Ngbanda et d’autres congolais) qui émergent, tout ce que cela prendrait, serait de donner une portion de ses cheveux afin d’entamer des comparaisons avec un des frères ou sœurs de Laurent Désiré Kabila pour confirmer ou infirmer sa filiation ; on n’est pas obligé d’exhumer le corps du feu président ?un homme d’Etat ne devrait-il pas se soumettre aux exigences de sa population ?

Quant à Monsieur Ngbanda, avec ses ’’révélations’’,c’est tout simplement un menteur, un manipulateur !Nous avons d’ailleurs conclu à l’UCDP, qu’il est un psychopathe dangereux www.ucdp-info.com, qui, pour ses intérêts , égoïstes, mesquins et par des mensonges, s’adonne à une intoxication systématique qui annihile le bon sens et l’esprit critique des congolais! Ngbanda n’est pas une référence crédible ! Conduit par un esprit de haine et de jalousie affiché, Il a fait de l’insulte à l’encontre de Joseph Kabila, son fond de commerce pour sa survie politicienne !Vous remarquerez d’ailleurs que Ngbanda, hormis les délires qu’il diffuse pour distraire les congolais, il
ne fait aucune proposition politique pour sortir les congolais de la déchéance pour laquelle il porte une part des responsabilités!

Congointer:Mr Kalama Ilunga, c’est connu que l’aventurisme politique pousse les intellectuels congolais à mettre au service de leur chef leur capacité d’induire tout le peuple dans l’erreur en certifiant que le chef de l’État est bel et bien le fils de Laurent-Désiré Kabila, quelle preuve avez-vous réellement, au delà du doute raisonnable ?
A cette question, je me suis toujours amusé en me disant pourquoi seulement Joseph Kabila et pas les autres pour autant que pour tout le monde, la paternité a toujours été relative ! En parlant des cheveux, vous voulez parler du test ADN ! A l’UCDP, nous nous sommes interrogés sur la pertinence de ce test ! La question était donc de savoir si le test ADN était un test de paternité ! Nous pouvons confirmer, de l’avis des spécialistes, que le test ADN, sert à l’identification des individus parce que chaque individu dispose d’une signature ADN propre ! Nous avons conclu que l’acide désoxyribonucléique en sigle ADN, dont les chromosomes sont composés des facteurs héréditaires génotypes (caractères non exprimés) et phénotypes (caractères apparents), n'est utile que pour la détermination signes qui procèdent du phénotype! A la lumière de cette explication sur l’ADN, je propose aux congolais de bien regarder Zoé Kabila, fils de Laurent Désiré Kabila et de Mama Sifa, frère cadet de Joseph, en fait, ils seront frappés par leur ressemblance (phénotype) qui ne souffre d'aucun doute!

A la question d’aventurisme politique des intellectuels congolais, je pense qu’il faut la poser
à ceux qui diffusent les mensonges, qui sont effectivement entrain d’induire tout le peuple en
Installant la confusion et l’amalgame ! Je reconnais, par ailleurs, que, les services de communication de Joseph Kabila, en tant que Chef de l’Etat, n’ont pas été à la hauteur des enjeux face à cette campagne de désinformation insidieuse et de manipulation psychologique pour le fragiliser ! Ceux qui méconnaissent, peuvent témoigner sur ma probité morale
sur la question et savent que si c’est le contraire qui était vrai, je l’aurai soutenu sans réserve!

Congointer:Pour qui voterez-vous lors des présidentielles et pourquoi?
Pour qui voterai-je aux présidentielles, ressemble à une question -piège! La question, pour moi, c’est de savoir si le candidat qui méritera mon vote, maîtrise les enjeux du moment en l’occurrence sociaux, économiques, sécuritaires, de la défense… !Mais soyez sûr que je ne voterai pas, ni n’appellerai à voter pour une personne qui se lève un matin et dit à sa femme qu’il va être candidat ! La complexité du contexte impose une rigueur dans le choix individuel! Au travers notre échange, j'espère que, de tous les candidats, vous avez décelé, le profil de mon candidat!

Interview recueilli par Olivier Israël Bolya

Friday 12 June 2009

Stars : celles qui montrent tout (ou presque)

Alerte people













Alerte People

Qui est derriere toi? Shetani Ferre Gola Jesus de nuance.

Contradiction dans ses noms.

Shetani - Jesus de nuance - Ferre Gola

Satan et jesus ne peuvent pas se mélanger. Comment peut on s'appeler kamikanda et Jésus en meme temps. En plus l'affiche de son nouvel album nous donne la réponse car ce sont les morts qui sont derriere le Gotique Ferre. qu'est ce qu'il est beau: l'affiche. Attendons voir les deux volets de l'album: clips et CD. De son vrai nom Hervé GOLA BATARINGE, le chanteur congolais Férré Chair de poule est né dans la commune de Lingwala à Kinshasa le 3 mars 1976. Outre ses qualités de chanteur de charme, le jeune Hervé, maitrise à la perfection le piano et les percussions. Il est considéré comme le plus doué de sa génération, car il sert de modèle au jeunes chanteurs congolais des deux rives du fleuve Congo . Il a été repéré dans les années 1995 par Werrason alors l'un des piliers du groupe Wenge Musica Maison Mère qui fut à l'époque des faits le groupe le plus populaire de Kinshasa, lors d'une fête foraine. Son talent et sa manière particulière de chanter a séduit Werrason à la seconde, et il l'a incorporé au sein du groupe tout en le prenant sous son aile.

De son vrai nom Hervé GOLA BATARINGE, le chanteur congolais Férré Chair de poule est né dans la commune de Lingwala à Kinshasa le 3 mars 1976. Outre ses qualités de chanteur de charme, le jeune Hervé, maitrise à la perfection le piano et les percussions. Il est considéré comme le plus doué de sa génération, car il sert de modèle au jeunes chanteurs congolais des deux rives du fleuve Congo . Il a été repéré dans les années 1995 par Werrason alors l'un des piliers du groupe Wenge Musica Maison Mère qui fut à l'époque des faits le groupe le plus populaire de Kinshasa, lors d'une fête foraine. Son talent et sa manière particulière de chanter a séduit Werrason à la seconde, et il l'a incorporé au sein du groupe tout en le prenant sous son aile. Ceci n'est qu'une opinion personnel et je pense que plusieurs personnes se posent des questions. Il parraitrait que c'est du canon. Ne restez pas derriere lui car on ferra une croix sur vous. Il l'a dis lui meme au cours d'une interview avec St Marc Tabu qui a eu l'honeur de le visiter au cours du mixage au studio. Ecoutez un extrait de Qui est derriere toi.


Qui est derriere toi?

Na esprit ya bien tozela yango pe toyoka. Ba commentaires ya St Marc pe eleki trop.

Rangot Tsasa

Preuve de bonne gouvernance: Evariste doit travailler les gars...

RDC : décor de fin de règne
(Kimp.)

Les Congolais ont du mal à croire leurs yeux et leurs oreilles : 15 ministres ont défilé hier à la tribune de l’Assemblée Nationale, pour répondre à des questions orales ayant toutes un dénominateur commun : le procès du gouvernement Muzito. L’attaque frontale entre la Chambre basse du Parlement et l’exécutif national intervient à quelques jours de la fin de la session en cours mais surtout, après l’échange des correspondances que l’on sait, entre le cabinet du Chef de l’Etat et celui du Premier ministre. Les observateurs perçoivent, au détour des phrases des députés, leur intention manifeste de pousser l’équipe ministérielle actuelle à la démission collective pour avoir échoué. Echec pour mauvaise gestion, manque de vision politique, bradage des intérêts de la République à travers la signature des contrats léonins, impunité, clientélisme, tribalisme, régionalisme… il n’en faut pas plus pour faire passer, aux yeux de l’opinion tant nationale qu’internationale, les membres du gouvernement pour des fossoyeurs de la démocratie naissante et du progrès socio-économique du pays.

Pour leur part, dans leurs moyens de défense, certains ministres n’hésitaient pas « à rentrer » dans les députés, s’attirant au passage leur courroux pour des écarts de langage. C’est clair : les membres du gouvernement n’acceptent pas de se laisser mener à l’abattoir poings et pieds liés. Ces questions orales massives tombent d’autant mal que le Premier ministre lui-même se trouve sous la menace d’une interpellation dont on ne sait si elle pourra être soumise à la plénière par le Bureau de l’Assemblée Nationale, compte tenu de la précarité du timing à gérer avant le départ en vacances des députés. En tous les cas, les mêmes griefs sont articulés contre lui, comme pour dire que c’est toute l’équipe est fautive et que, logiquement, elle devrait payer collectivement. Au niveau de la gestion globale de l’Etat, tout semble s’être arrêté. D’où, les Congolais se posent des questions. Ils se demandent, notamment, combien de temps va perdurer cette situation de morosité politique. Car, d’un côté, les esprits sont continuellement intrigués par l’annonce du Chef de l’Etat dans son interview au New York Time, dans laquelle il avait précisé lui-même que s’il pouvait débusquer au moins 15 « vertébrés », le pays serait géré autrement. Dès lors qu’il s’est plaint à haute voix de ne pas avoir sous la main les collaborateurs qu’il lui faut pour partager avec eux sa vision des affaires de l’Etat, la Nation tout entière attend fiévreusement qu’il en tire rapidement les conséquences qui s’imposent. Tant que le Président de la République va laisser planer le suspense, les rumeurs les plus folles vont continuer à courir dans tous les sens au sujet de la nécessité de nettoyer les écuries, tant au niveau de son cabinet qu’à celui du gouvernement. Un pays comme le nôtre ne peut fonctionner longtemps dans une ambiance de doute, laquelle ne sécurise ni nos concitoyens, ni nos bailleurs traditionnels, encore moins les investisseurs. Rien ne peut marcher si personne ne peut faire confiance à ceux qui détiennent le pouvoir de signer, d’engager la République. Certains auraient voulu que ceux qui ont perdu la confiance de la Représentation nationale ou du Chef de l’Etat puissent, d’eux-mêmes, rendre le tablier, à l’image du patriarche Gizenga ou de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe. Mais, tel ne semble pas le cas. Le Chef de l’Etat est ainsi invité à agir vite, de manière à rassurer tout le monde, surtout les investisseurs, qui ne peuvent négocier ni conclure des accords avec des gens dont ils savent qu’ils peuvent débarrasser le palier à tout instant. Même si le principe de la continuité de l’action de l’Etat est universel, en RDC, les mœurs politiques et administratives veulent que les nouveaux mandataires ou dépositaires du pouvoir d’Etat remettent en cause tout ou partie du travail de leurs prédécesseurs. Bref, il faut évacuer au plus vite ce climat de fin de règne, si l’on veut que le peuple se remette au travail.

Le phare.

Lu pour vous,

Rangot Tsasa

Techno Malewa - Champagne par Deplick de Wenge M.M.M.

Un travail bien fait mérite des applaudissements. Encore une fois, Werra et ses poulins frappent fort dans Techno Malewa. Lui, il est devant toi. Je ne suis qu'un amateur de la bonne musique et surtout un vrai mélomane. Meme si vous l'appelez Nkadia, j'apprécie le travail.
Sachez que l'album Malewa est deja demandé dans les fetes ici a Manchester/UK bien qu'elle ne soit pas encore sortie. Werra avait raison de dire un mot sur les habitant de l'Angleterre aui se disent combattants mais dans leur maisons ils ne font que regarder le nouveau théatre Techno Malewa de Sai Sai. et les gars, donnez votre véritable position.Moi j'apprécie le travail: meme les cinq chantiers de JKK. Ici c'est du malewa car tout est malewa. Allez y comprendre.


Champagne - Deplik

Rangot Tsasa

Thursday 11 June 2009

La République Démocratique du Congo: Histoire

République Démocratique du Congo
La République démocratique du Congo est le troisième plus vaste pays d’Afrique derrière le Soudan et l'Algérie et le plus peuplé d'Afrique centrale. C'est le pays le plus peuplé de la francophonie avec une population estimée à plus de 68 millions d’habitants. Elle est également appelée « Congo-Kinshasa » pour la différencier de son voisin la République du Congo ou « Congo Brazzaville », ou encore simplement Congo quand la situation ne prête pas à confusion. C'était autrefois le Congo Léopoldville, de l'ancien nom de sa capitale Kinshasa. Il a également porté le nom de Zaïre de 1971 à 1997.
Il s’étend de l’océan Atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerai. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) et la République du Congo à l’ouest, la République centrafricaine et le Soudan au nord, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud[3].
Ces frontières ont été reconnues à l'issue de la Conférence de Berlin, en 1885. Le 1er août 1885, Léopold II de Belgique accepta la souveraineté sur l'État indépendant du Congo. Les atrocités inhérentes au système d'exploitation acharnée du caoutchouc rouge furent telles qu'elles indignèrent la communauté internationale de l'époque et obligèrent le roi des Belges à renoncer à son régime personnel au Congo. En 1908, l'État belge reprit l'exploitation de la colonie. L'indépendance intervint en 1960 après une colonisation belge. Joseph Désiré Mobutu prend le pouvoir en 1965, et transforme la République en dictature. Par souci d’authenticité africaine, le pays a été rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997. En 1997, une coalition dirigée par Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu. Mais les coalisés se brouillent quelques années après, plongeant le pays dans un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale.
Plusieurs centaines d’ethnies de groupes noirs africains différents forment la population du pays. Son économie est principalement du secteur primaire (agriculture et exploitation minière). Le français est sa langue officielle et quatre langues bantoues (kikongo, lingala, tchiluba, swahili) sont des langues nationales.
Joseph Kabila Kabange, né le 4 juin 1971 à Hewa Bora, est le président de la République démocratique du Congo depuis l'assassinat de l'ancien président, son père Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, au cours de la Deuxième guerre du Congo. Il a été à la tête de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) et a créé en 2002 le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Le 27 novembre 2006, il est déclaré par la Cour suprême de Justice gagnant du deuxième tour de l'élection présidentielle, organisé le 29 octobre 2006, devenant ainsi le premier président de la République à être élu au suffrage universel direct.

Rangot Tsasa

Wednesday 10 June 2009

Katie Price & Peter Andre: la séparation



Katie Price & Peter Andre: Séparera séparera pas?

Peter Andre a rejeté les rumeurs selon lesquelles lui et sa femme Katie Price se sont convenu d'un "quickie" divorce - et leur relation semble empirer de jour en jour.

Ecrivant dans sa chronique Nouveau magazine, Peter a rejeté les suggestions que les deux avaient convenu d'un divorce par défaut, qui peut être considérablement plus rapide , traitant sa femme Katie Price de "comportement déraisonnable".

Il écrit: «C'est nouveau pour moi. Je ne savais même pas, vous pouvez divorcer rapidement.

Les amis proches du couple ont dit que tout accord est peu probable entre ls deuxet à l'heure actuelle les relations sont de plus en plus tendus.

Une source a déclaré au journa Sun: «C'est une guerre sanglante: Katie - PeteCe dernier voulait revenir, mais il ne va pas se produire et n'est pas veut pas non plus de divorce à l'amiable.

<
"Il ya comme une mer ressentiment entre eux et un rassemblement tempête. Il va être l'un des plus droles de séparation qu'aura connu le monde de la célébrité.

cette affire aura peut etre affectée leurs enfants et selon les dires de la femme.

«Katie se sent comme si elle a été abandonnée pour une deuxième fois et a dit à Peter, il a été meilleur que Dwight Yorke. Elle se sent très déçue. "
Hier, Peter a été repéré en mouvement dans sa nouvelle maison dans le Sussex.

Pendant ce temps, Katie, également connu sous le nom de modèle glamour Jordan, a été repéré pour le shopping du quatrième anniversaire de naissance de Junior avec la meilleure amie Michelle Heaton à Brighton. Dans sa chronique dans OK! magazine, elle a nié les rumeurs selon lesquelles elle avait perdu près d'une pierre en poids dans le mois, depuis la scission du couple: elle a expliqué qu'il était tout simplement son corps revenir à la normale après la mise en place des muscles de la gestion du marathon de Londres en avril.

Rangot

Michael Jackson: veut construire un bowling.

Michael Jackson envisage de construire une mini-Neverland dans la campagne anglaise pendant la durée de sa résidence à l'O2 Arena.

La star fera 50 spectacles à Aréna de Londres entre le mois prochain et Mars 2010 - une série de spectacles en Juillet, Août et Septembre, puis un autre terme en Janvier, Février et Mars - et de la location d'un 'un batiment a la campagne ou il intallera sa base d'une valeur de £15 millions a Kent.

Selon le Sun, Michael veut personnaliser la propriété, Foxbury Manor, plus à son ancien domicile, Neverland et attend des promoteurs de concerts AEG pour faire les changements nécessaires - y compris l'installation d'un bowling et manèges dans ses huit acres de terrain .

Une source a déclaré au journal: "Michael est tout à fait particulier.

«Il a manqué de vivre a Neverland depuis que ses dettes lui ont forcé à se débarrasser de cela, il ya quatre ans.

"Il pense qu'il sera possible de recréer un peu de sa magie a Kent et les patrons du concert sont heureux de profiter de lui.

»Il aime le bowling, a insisté afin de créer une ruelle et il n'a jamais perdu son amour des fêtes foraines, a demandé si on se le construit dans le parc.

"Michael va amener ses enfants avec lui tout au long de la course.

"Prince Michael, Paris Michael et Prince Michael II sont toutes de moins de 12 ans, il en va de même de profiter pleinement de toutes les attractions et amusements que leur père va leur fournir."

Rangot

Les photos qui parlent: Choquante ou pas?

Y'en a t-il une qui vous a choquée?



Chitarkozy: Une vedette de la jungle en France







Jeff Green, l'américain qui conserve le cadavre de sa femme à l'intérieur d'un cercueil de verre dans son salon.Il faut voir pour croire.










Mobutu Sese Seko et Laurent Désiré Kabila

Humour Congolais des Internautes : Conversation entre un vivant et les morts.
Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga croise Laurent Désiré Kabila en enfer

Au détour d'un chemin en enfer, Mobutu croise Kabila.

Mobutu : Toi ici ? Depuis quand ?

Kabila : Depuis le 16 janvier 2001..
Mobutu : Comment cela s'est-il passé?
Kabila : J'ai été assassiné par un de mes gardes du corps pendant
que j'étais en réunion.
Mobutu : Comment cela pouvait-il se faire ? Et tes services de
Sécurité, où étaient-ils ?
Kabila : Ah mon frère ! c'est ce que je n'arrive pas à m'expliquer.
Pourtant je pensais avoir très bien organisé ma securité.
Mais que veux-tu, le petit qui a tiré sur moi était connu comme un de
mes proches, presque un fils..
Mobutu : Avec moi ce genre de choses ne pouvaient pas arriver. On ne
m'approchait pas facilement, même mes proches. Au fait as-tu des
nouvelles du pays ? Moi j'ai coupé tout contact depuis que je suis ici.
Kabila : Je n'ai pas de nouvelles ...je ne peux même pas téléphoner
par manque d'argent car je n'ai pas eu de temps de me préparer avec
cet assassinat qui m'avait surpris. Mais au fait, si tu as un peu d'argent,
je pourrais toujours essayer d'appeler Mwenze Kongolo pour avoir des
nouvelles.

Mobutu : Tu oses me demander de l'argent que tu m'accusais d'avoir
volé ? Je vais quand même t'en donner? De quoi téléphoner..
Mobutu sort de sa poche un billet de 100 dollars et accompagne Kabila à
la Poste de l'Enfer.

Kabila au téléphone : Allô Kinshasa ? Je peux parler à Mwenze Kongolo ?

La poste de Kin : Président Kabila ?

Kabila : En personne...

La Poste de Kin : Un instant, je vais chercher le nouveau numéro de
téléphone de Monsieur Mwenze Kongolo? Je vous le passe

Kabila : Allô Mwenze, tu as changé de numéro ?
Mwenze Kongolo : Oui?

Kabila : Quelles sont les nouvelles ? Tu sais que comme je n'avais pu
rien emporter, je ne pouvais pas téléphoner par manque d'argent.
Heureusement que je viens de rencontrer Mobutu..

Mwenze Kongolo : Comment ? Tu es avec Mobutu ?

Kabila : Oui, il est juste à mes côtés. Alors comment ça s'est passé
après mon départ ? Qui a pris ma place ?

Mwenze : C'est Joseph?

Kabila : Quel Joseph ?

Mwenze Kongolo : Mais Joseph Kabila Kabange : ton fils que nous avons fait venir de Lubumbashi où tu l'avais consigné ?

Kabila (après avoir marqué une pause) : Mais enfin tu connais bien
ma situation familiale et l'histoire de Joseph. Où étaient les
Katumba, Yerodia, Kakudji, Kapend et toi-même ?

Mwenze Kongolo : Tu sais, il y avait des pressions de tous côtés, des
Zimbabwéens, des Angolais et même des Rwandais, que c'était la
seule solution possible. Heureusement que tout s'est bien passé par la
suite.

Kabila : Je ne comprends pas..Donner le pouvoir à Joseph ? Et Kapend
pourquoi n'avait-il pas agi lui qui pouvait mobiliser l'armée ?

Mwenze Kongolo : Mais Kapend est en prison, condamné à mort pour
participation au complot de votre assassinat..

Kabila : Des foutaises tout cela? Et toi, que fais-tu pour le moment ?
Kongolo Mwenze : Mais je ne suis plus au gouvernement? Joseph nous a
fait partir moi, Katumba, Kazadi et Okoto, pour avoir été cité dans un
rapport de l'ONU nous accusant d'avoir les ressources du pays pour 5
Milliards de Dollars.
Kabila : Vous avez pris cinq milliards en 4 ans. Mobutu qui jusque là ne disait mot, intervient
Mobutu : Ils ont pris cinq milliards en 4 ans ? Et moi qu'on accusait
pour Moins que cela en 32 ans?

Kabila : Si je savais, je n'aurais pas du traiter Mobutu comme je
l'avais fait? Et ma part dans tout cela ? Vous êtes allé voir Robert Mugabe ?

Kongolo Mwenze : Mugabe ? Il a pris tout ton argent.
Kabila : Mais il ne pouvait pas le faire ; il n'avait pas mes
empreintes digitales pour pouvoir ouvrir les coffres dans lesquels nous avons
déposé notre magot.

Mwenze Kongolo : Tu ne savais pas ? Il avait fait enlever ton corps et
l'a fait transporter au Zimbabwe avant de le rendre au Congo pour
l'enterrement. .

Kabila : Pas possible, être trahi jusqu'à ce point. Et par quelqu'un
que je considérais comme un frère. Je comprends maintenant pourquoi il
préférait Joseph. Au fait, où en est-on avec la rébellion ?

Mwenze Kongolo : Il n'y a plus de rébellion..
Kabila : Ah bon ! Vous avez pu reconquérir tout le territoire en si peu
de temps ?

Mwenze Kongolo : Mais non. Le dialogue inter-congolais a abouti et tout
le monde se trouve à Kinshasa pour gérer la transition jusqu'aux
élections l'année prochaine.

Kabila : Les Bemba, Bizima Karaha, Ondekane, et tous les autres sont
à Kinshasa, et vous les laissez courir comme ça ?

Mwenze Kongolo : Mais on n'en pouvait rien. La pression extérieure
était tellement forte.
Kabila : Vous êtes vraiment des femmelettes. Avec moi cela ne pouvait
pas arriver, je les aurais fait zigouiller sans autre forme de procès..
Ah ! Si j'avais écouté Nelson Mandela et continué de négocier avec Mobutu à bord de l'Outeniqua, les choses se seraient peut-être passées autrement, et
je ne me serais pas retrouvé ici. Évidemment vous avez tous profité avec
tous les Milliards que vous vous êtes fait sur mon dos?

Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga qui intervient: Ne t'en fais pas mon Cher, c'est la vie.

Kabila: Mais nous ne sommes plus en vie?
Kongolo Mwenze : Allô Président. Allô. On t'a construit un grand et
beau monument et on organise des manifestations grandioses le 16 janvier
de chaque année.
Kabila : Et alors ? C'est avec ça que je peux aller voir Tshiala Mwana? Fous-moi la paix. Clack..Clack. .
Kongolo Mwenze : Allô. Allôo,Allo o oo o o o o o !

Et Rangot qui travaillait a l’entrepôt de la Douane, en qualité d’Agent de Fret puis Déclarent en Douane, regrette d’avoir vu des vas et viens des valises de dollars vers le monde occidental a l’époque du vieux MSSKN. Wazabanga : Le monde des affaires.

Bonne journée à tous!
Rangot Tsasa

Tuesday 9 June 2009

L’Afrique centrale vers un changement générationnel

L’Afrique centrale est l’une des sous-régionales d’Afrique qui n’a jamais connu un véritable élan démocratique depuis son ascension à l’indépendance et minée par une lutte régionale de leadership qui a conduit les Etats membres vers une personnalisation en leur chefs d’Etat. Nonobstant le vent de la démocratie qui avait soufflé dans les années 90’ , les Chefs d’Etat de la sous-région ont résisté aux revendications des peuples pour un changement radical dans la gestion des affaires, caractérisées par le clientélisme, la corruption, le culte de personnalité, le monopartisme, la familiarisation des finances publics et surtout la clochardisation des peuples. Ces derniers ont été victimes du pouvoir absolu imposé d’en haut.

Nous assistons, depuis un mois, à une scène purement africaine où la maladie et par conséquent le décès d’un Chef d’Etat sont devenus un secret d’Etat pendant que ce dernier a été juste hier un des hommes les plus influents du continent. Comme si la honte ne vient pas seule, le Premier Ministre gabonais s’est illustré en cabale médiatique en s’empressant de démentir l’information selon laquelle le Président gabonais aurait rendu l’âme, allant jusqu’à menacer la presse française pour avoir diffusé une nouvelle sans fondement. Le peuple africain en général et gabonais en particulier avaient droit de savoir ce qui se passait autour de Omar Bongo, paix en son âme, sur son état de santé après quasi un demi siècle de règne sans partage. Il est vraiment inadmissible que l’entourage du Chef d Etat ait entretenu un flou artistique sur son état de santé et sa mort pendant que ses années au pouvoir ont été le fruit d’une médiatisation au zénith. Un simple déplacement de ce dernier en Europe se suivait d’une série de reportage. Mais son hospitalisation en Espagne a été présentée comme un repos personnel après le décès prématuré de son épouse. C’est seulement lorsque les média étrangers se sont mêlés de l’histoire, la présidence de la république s’est précipitée pour confirmer son hospitalisation. Ce qui est sûr c’est que l’Afrique centrale tend vers une métamorphose générationnelle de ses dirigeants après avoir été longtemps le berceau des dictatures. De Mobutu à Bongo en passant par Obiang Nguema et Sassou Nguesso pour finir avec Paul Biya, Edourdo Do Santos et Idriss Deby. C’est l’unique partie du continent où même l’intégration économique peine à décoller par rapport aux grands progrès qui se réalisent en Afrique de l’ouest ou en Afrique australe où l’intégration économique et la libre circulation des biens et personnes, surtout en Afrique occidentale, est devenue une réalité.

En Afrique centrale ces vieux dinosaures, presque issus de l’indépendance, ont prouvé à la face du monde leur incapacité dans la gestion de la chose publique. Des exceptions près avec l’Angola et la Guinée Equatoriale sur le plan économique. L’élan démocratique et économique dépend, en grande partie, de la disparition sur la scène politique de ces hommes. Mais l’acte posé par le Premier Ministre gabonais montre l’irresponsabilité des dirigeants africains. Selon ma propre pensée, les autorités gabonaises se sont réveillées avec la fuite de l’information sur la mort du Chef. Pour ne pas donner l’exclusivité de l’information aux média français, elles ont tenté de démentir ce matin pour la confirmer après. Ce qui est encore grave, c’est qu’après le décès du Chef elles (autorités) n’ont pas entamé la procédure pour sa succession selon les us et coutumes de la constitution gabonaise. Le flou entretenu démontre une volonté délibérée de s’asseoir sur la constitution et imposer au peuple gabonais un homme en dehors de la légalité. On risque de se trouver dans le schémas de la monarchie républicaine :on assiste aux vacances de pouvoir depuis le décès du doyen des Chefs d’Etat africains.

Cette monarchie républicaine est en train naître au Gabon. Le fait d’avoir déclenché le couvre feu sur tout le territoire gabonais sans penser à l’ordre constitutionnel dévoile les ambitions familiales de la famille Bongo. Or c’est le personnage constitutionnel qui devrait préparer les obsèques de l’ex président gabonais et organiser les élections selon le chronogramme de la loi des lois. La disparition de Bongo met fin au pouvoir indéterminé au Gabon et ouvre la porte vers le renouvellement de la classe politique gabonaise en particulier et celle de l’Afrique centrale en général là où le germe de la dictature opprime l’émergence d’une classe politique ambitieuse et consciente des défis à relever pour bâtir une sous-région prospère, loin des clivages de méfiance et de rivalité de leurs Chefs. Ce n’est pas non plus normal qu’un Chef d’Etat arrivé au pouvoir quand Obama, le président américain, avait à peine 7 ans. Combien de présidents américains se sont succédés ? Combien de présidents français l’ont accueilli en France et aujourd’hui ils reposent en paix ? N’y a-t-il jamais eu d’autres gabonais capables de prendre les reines du pouvoir ?

J’ose croire que la disparition, pas nécessairement physique, sur la scène politique de ces hommes dans la sous-région, apporterait un nouveau souffle dans l’intégration politique, économique, sociale et professionnelle des peuples. Elle va, sans doute, réinstaurer la confiance au sein de la CEAC et de la CEMAC. Ces dernières institutions ont été victimes d’antagonisme à outrance de ces leaders. Le Cameroun voulait être le moteur économique. La découverte du pétrole en Guinée Equatoriale a relancé les ambitions de Obiang Nguema dans les organes décisionnels de la Cemac. Le Gabon a toujours reçu un soutien sans faille de la France et Bongo était considéré le cerveau de la francafrique. Sans oublier le Congo de Sassou où le soutien des sociétés pétrolières françaises jouent un rôle prédominant dans la gestion des finances congolaises. Tous ces leaders ont bloqué l’essor d’une nouvelle Afrique centrale. D’où ma conviction d’un changement générationnel dans l’échiquier politique de la sous-région.

Ecrit par Konde Nzuka

Omar Bongo n'est plus: Mes condoléances au Peuple Gabonais.

Décès confirmé du Président Omar Bongo. Le Chef de l’Etat adresse un pathétique message de condoléances au Premier ministre gabonais

Kinshasa, 09/06/2009 / Politique

Le président de la République profondément touché par la disparition de son homologue gabonais El Hadj Omar Bongo Ondimba n’a pas tardé à adresser un message de condoléances particulièrement pathétique au Premier ministre du Gabon
bongoA Monsieur Jean EYEGHE NDONG
Premier Ministre de la République Gabonaise
à Libreville/Gabon


Monsieur le Premier Ministre,

C’est avec vive émotion et grande consternation que Je viens d’apprendre la triste nou­velle du décès de Son Excellence Monsieur EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA, Président de la République du Gabon, survenu à Barcelone en Espagne, ce lundi 08 juin 2009 à 12h30’ GMT.

La disparition de ce Grand Homme d’Etat qui a su marquer de son empreinte l’histoire de l’Afrique contemporaine, constitue une perte immense, non seulement pour le peuple gabonais, qui Lui était profondément attaché, mais aussi pour l’Afrique toute entière, et particulièrement l’Afrique Centrale.

Doyen des chefs d’Etat africains, le Président EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA a joué un rôle important dans la résolution pacifique de bon nombre des conflits armés en Afrique. Son rôle dans l’intégration régionale en Afrique Centrale est et demeure incontestable. L’illustre disparu a également été partie prenante de tous les forums sur les grandes questions concernant notre continent et le reste du monde.

Au nom du peuple congolais, de son Gouvernement, des Etats Membres de la CEEAC et en Mon nom personnel, Je présente au peuple frère du Gabon, à son Gouvernement, à la famille éplorée et à vous-même Mes condoléances les plus attristées.

En ce moment de dure épreuve, le peuple congolais et Moi-même adressons Nos priè­res au Très-Haut pour qu’Il daigne accorder force et courage à l’ensemble du peuple gabonais et qu’Il accepte d’accueillir dans son royaume céleste, l’âme de l’illustre disparu.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de Ma très grande compassion.

Joseph KABILA KABANGE

RDC: La pauvreté en Afrique Centrale.


R. D. Congo-Kinshasa et la pauvreté

Sur les 50 pays les plus pauvres du monde, classés selon l’indicateur de développement humain (IDH) du PNUD, 33 sont situés en Afrique subsaharienne. Malnutrition, pauvreté, illettrisme, situation sanitaire désastreuse... le continent est la première victime du creusement des inégalités dans le monde. Si de 1960 à 1980, les pays d’Afrique ont enregistré des progrès sensibles en matière de développement économique et social, ces progrès se sont ralentis, notamment du fait des effets désastreux des plans d’ajustement structurel menés par les institutions financières internationales.

A Kinshasa près de 7 enfants sur 10 en RDC sont affectés par la pauvreté. C'est le résultat de l'étude menée sur la pauvreté des enfants et les disparités en RDC. En regardant le reportage sur les enfants perdus de la rue de Kinshasa, j’ai été surpris de voir les enfants de 13 à 15 ans se prostituer. Que ne fut le choque pour moi d’observer des reportages pareils ? Dans une ville ou la plupart des enfants vie sur le seuil de la pauvreté qui représente près de 80 %. Ce qui revient à dire que 9/10 de la population vie de la prostitution.

Imaginez vous qu’après avoir vécu en Europe pendant 16 ans en Europe, je me sens responsable de la situation qui prévaut actuellement dans mon pays. Et ayant retourné une seule fois à Kinshasa, en 2005, j’ai eu l’occasion de rencontrer les shegués en plein milieu de la capitale. J’avais pensé que les autorités en place auraient pu faire quelque chose pour aider ces fils et filles du pays à se reconstruire. Il semble que nous sommes en retard sur tout point de vue.

Quelle stratégie adopter en vue d’élaborer des programmes de lutte contre la pauvreté ? Il faut trouver des pistes de solutions mais en avons-nous les moyens ? Que des questions se posent et nous ne trouveront peut être pas de solutions. Ne serait ce pas possible de retourner à la base de l’éducation pour enfin endiguer à ce fléau qui n’arrête pas de s’accroître. Nous devrions aussi penser à ce que nous sommes en tant que parents vis-à-vis de nos enfants ?

Quand le Fond Monétaire International visite notre pays par le canal de son Président, je me demande de quoi ont-ils pu parler ? Oui certainement. Et quand deux chefs d’Etats se rencontrent : de quoi parlent ils ? Les membres de l’Assemblée ont aussi le temps de parler des lois. Ont-ils déjà trouvé le temps d’épingler des sujets de ce genre ? Ils gagnent bien leurs vies et se battent pour en avoir d’avantage. Je respecte bien les morts mais je suis choqué quand j’entends qu’un chef d’état avait financé la campagne de Mr. Jacques. Sommes nous réellement pauvre ? Afrique Centrale : réveillons nous. Ceci est à voir aussi avec nos partenaires de développement en vue d’aider nos enfants à reprendre un souffle de vie normal.

La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour réduire cette pauvreté. La République Démocratique du Congo n’a pas eu de la chance avec la guerre que nous venons de connaître à l’Est et dans la province Orientale. Et le grand RDC commence à compter sur les ONG et d’autres associations charitables. A fortiori, nous attendons de l’espoir avec la jeunesse montante qui œuvre dans la réalisation des cinq chantiers du Chef de l’Etat : Joseph Kabila Kabange.

La pauvreté peut toucher des personnes isolées ou des groupes et populations entières ; elle touche principalement les pays en développement, mais elle existe également dans les pays développés. Les États mènent des politiques d’aide aux pays pauvres (économie du développement) et, pour leurs propres citoyens, mettent en place des programmes d’aide sociale pour réduire ou supprimer la pauvreté.

Rangot Tsasa

VGE tacle Chirac : « Bongo a financé sa campagne » - AgoraVox le média citoyen

VGE tacle Chirac : « Bongo a financé sa campagne » - AgoraVox le média citoyen

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lu pour vous,

Rangot Tsasa

Wednesday 3 June 2009

Internet Scam

ATTN:Dear Friend,
From: jerre zongo"
To: Rangot

I received encouraging information about you and how trustworthy you are. I am delighted with such a useful information. I am the manager of auditing and Accounting department of BANK OF AFRICA (B.O.A) Ouagadougou Burkina faso.

I Hoped that you will not expose or betray this trust and confident that i am about to repose on you for the mutual benefit of our both families.

I need your urgent assistance in transferring the sum of ($25.5)million to your account within 10 or 14 banking days. This money has been dormant for years in our Bank without claim.

I want the bank to release the money to you as the nearest person to our deceased customer(the owner of the account)who died alongside with his supposed next of kin in an air crash since July 2000.

I don't want the money to go into our Bank treasurer as an abandoned fund. So this is the reason why i contacted you so that the bank can release the money to you as the next of kin to the deceased customer. Please I would like you to keep this proposal as a top secret and delete it if you are not interested.

Upon receipt of your reply i will give you full details on how the business will be executed.Waiting to hear from you soonest.

Thanks with best regards,

Yours truly,
Mr Jerre Zongo

Rangot Tsasa

Etienne Tshisekedi avec l'UDPS

Le plus ancien parti d'opposition en République démocratique du Congo, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), est sorti plus divisé que jamais de son premier congrès, qui s'est terminé cette semaine à Kinshasa, rapporte la presse kinoise.

Les congressistes n'ont pas réussi à mettre en place les nouvelles structures du parti ni à désigner les nouveaux animateurs, en dehors de son dirigeant historique, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, leur candidat à l'élection présidentielle de 2011, indique le site Congo Planète.

Cette décision a été prise à l'unanimité par les congressistes à la clôture mardi de leurs travaux dans la commune de Lemba, a précisé l'agence de presse associeé (APA, indépendante), reçue à Bruxelles. Ce premier congrès de l'histoire de l'UDPS a duré une semaine en l'absence de M. Tshisekedi, qui se trouve en convalescence en Belgique depuis plusieurs mois.

Selon le deuxième vice-président du bureau du congrès de l'UDPS, Boliki wa Boliki, les militants de ce parti ont aussi décidé de participer aux élections locales, municipales et urbaines prévues en principe cette année "en vue d'exercer le pouvoir à la base pour permettre à leur parti d'appliquer son projet de société".

Les congressistes ont aussi révisé les statuts du parti pour les adapter aux réalités modernes et confirmé M. Tshisekedi comme président national de leur parti dans l'attente d'une restructuration prochaine des organes de ce mouvement après le retour de son chef au pays. Mais ce congrès a aussi révélé une scission du parti en deux branches, l'UDPS-Limete et l'UDPS-Righini.

Un partisan de la première branche, Guy Marin Baguma, par ailleurs secrétaire national de l'UDPS chargé de la mobilisation et propagande, s'est opposé à l'organisation de ce congrès. Il a indiqué qu'il n'était pas concerné par ces travaux et a qualifié ce congrès organisé par le groupe de Me Mukendi de "messe noire", sur les ondes de la radio onusienne Okapi.

L'UDPS, souvent qualifiée de "fille aînée de l'opposition congolaise" car sa création remonte à 1982 comme parti d'opposition au maréchal Mobutu Sese Seko, ne dispose toutefois d'aucune représentation parlementaire en raison du boycott des élections présidentielle, législatives, provinciales et sénatoriales organisées en 2006 et début 2007, et qu'avait décrété M. Tshisekedi. Mais les militants souhaitent que le parti participe aux élections locales, municipales et urbaines prévues en 2009 en RDC. (belga/th)

RDC: Pot pourri






APRES LES DERNIERS REGLAGES INTERVENUS HIER LUNDI
Gouvernement : remaniement attendu cette semaine
*Hier, le chef de l’Etat et le Premier ministre se sont concertés sur la future mouture de l’Exécutif national
Allons-nous vers un Gouvernement d’union nationale impliquant même l’entrée de l’opposition ou vers un simple remaniement de l’Exécutif national actuel? Voilà la question fondamentale que d’aucuns se posent au rythme des rumeurs faisant état de profonds bouleversements. A en croire des sources généralement bien informées, un Gouvernement impliquant toutes les tendances politiques ne serait pas à l’ordre du jour. Gouvernement d’union nationale non; une simple retouche en terme de remaniement, oui. Ou même, plus exactement, un réaménagement du cabinet Muzito. Ce, avant le grand tsunami annoncé par le Raïs en personne. Il n’y aura donc aucune surprise, hormis peut-être l’entrée des ex-rebelles qu’il faudra désormais ranger dans le camp de l’AMP et alliés.
Il est désormais permis de parier sur un remaniement ministériel de l’équipe Muzito cette semaine. De ce fait, le Gouvernement d’union nationale tant annoncée n’est pas à l’ordre du jour. Par conséquent, les opposants ne sont pas attendus au sein du Gouvernement parce que c’est le principe de continuité qui s’appliquerait, moyennant quelques aménagements en termes de retouche. C’est donc un simple remaniement qui serait prévu, contrairement aux rumeurs qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive. Car, aucune consultation politique n’a été faite, jusqu’à ce jour en tout cas, avec les plate-formes politiques concernées par la coalition AMP-PALU-UDEMO. A moins que la question de la tiédeur du parti cher à François Nzanga Mobutu ait été réglée en toute discrétion. Mais, toutes proportions gardées, il n’y aurait pas du tout beaucoup de surprises.

DES EX-REBELLES ATTENDUS AU SEIN DU GOUVERNEMENT
Apparemment, le montage politique attendu au sein du Gouvernement ne serait symbolisé que par l’entrée des ex-rebelles au Gouvernement où l’on parle plus du CNDP. Le réaménagement est aussi dicté par la nécessité de combler le vide à la suite des nominations de certains membres du Gouvernement dans d’autres organes de l’appareil d’Etat. C’est le cas notamment d’Adolphe Lumanu nommé à la tête du cabinet présidentiel. On comprend, dès lors, pourquoi le chef de l’Etat a reçu, lundi dernier, des représentants des groupes armés. C’est à l’issue de cette rencontre, avancent certaines sources, que les derniers réglages auraient été réalisés. En fait, il s’agirait plus, sauf changement de dernière minute, de combler des postes vacants au profit des membres du CNDP et autres en cas de besoin. Ce serait d’ailleurs cela la grande particularité du remaniement de l’Exécutif national dirigé par le Premier ministre Adolphe Muzito. Et ce, conformément à l’accord intervenu entre les différentes parties dans le cadre des négociations avec des groupes qui tiennent, mordicus, à s’impliquer dans la gestion de la RDC en échange de la paix retrouvée.

APRES LA CONCERTATION KABILA-MUZITO, BIENTOT LE REMANIEMENT
Après donc la concertation entre le chef de l’Etat Joseph Kabila et les délégués des groupes armés, lundi dernier, c’est hier que le président de la RDC et le Premier Adolphe Muzito se sont concertés, à leur tour, sur la mouture du prochain Gouvernement central. Généralement, après les concertations avec des groupes attendus au Gouvernement, le chef de l’Etat et le Premier ministre statuent sur la démarche pour opérer ou rejeter les derniers réglages, peaufiner la dernière mouture du Gouvernement avant que n’intervienne la sanction présidentielle en terme d’ordonnance portant publication du Gouvernement. Ainsi donc, de l’avis de bon nombre d’observateurs, c’est ce qui aurait été au centre de la concertation Kabila-Muzito hier au Palais de la nation. Sauf information contraire, les deux personnalités auraient accordé leurs violons hier autour de la nouvelle mouture du Gouvernement congolais. Il ne resterait plus que l’ordonnance présidentielle qui, de l’avis des sources dignes de foi, était attendue hier soir. Mais, précise-t-on, le remaniement du Gouvernement serait attendu cette semaine sans faute, et peut-être même ce soir s’il n’y a aucun imprévu.

APRES LE GOUVERNEMENT, LE CABINET DU CHEF DE L’ETAT?
Là aussi, il semble que les choses avanceraient un peu plus vite. Sauf que, question de laisser d’abord les membres du Gouvernement digérer le dernier remaniement, la formation du nouveau cabinet du chef de l’Etat ne serait connue que dans les prochains jours. Mais, le suspense demeurerait total. Qui tombe, qui entre et qui en sort, tous ces détails dépendraient du pouvoir discrétionnaire du Président de la République toujours en quête des collaborateurs fiables. Tout un défi que le Raïs ne pourra s’empêcher de gagner, après en avoir esquissé quelques traits au cours de deux interviews accordées à la presse étrangère (New York Times et Le Soir) à en avril et en mai derniers. M. M.

Sept a Huit

http://videos.tf1.fr/videos/sept-a-huit/l-emission-du-31-mai-en-integralite-4428887.html

Tuesday 2 June 2009

RSS Chaîne / ( Vues) Créée par - Mode Loop : Activé - Désactivé Une fillette russe de 5 ans ne parle que le chien et le chat

Une fillette russe de 5 ans ne parle que le chien et le chat - Aujourdhui.com
Vidéo reportage sur la petite fille surnommée Mowgli. Comme l’enfant recueilli et élevé par les loups dans le “Livre de la jungle”, Natacha a grandi livrée à elle-même, avec pour seule compagnie, la présence de plusieurs chiens et chats. À 5 ans, la fillette ne communique qu’avec le langage des animaux. Elle aboie, saute sur les gens et lape la nourriture.


Que bazard...

rangot Tsasa

Monday 1 June 2009

Quand joseph Kabila déballe la médiocrité de l'intelligentsia congolaise.

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
Quand joseph Kabila déballe la médiocrité de l'intelligentsia congolaise.

Jour après jour, le mois de juin se pointe à l'horizon. Et au Congo-Kinshasa, le peuple et l'opinion internationale attendent de juger par les actes le degré de la sincérité du chef de l'État qui a déclaré à New-York Times et au belge Le Soir sa détermination de trouver 15 personnes intègres et loyales et à même de l'aider dans l'exécution de ses 5 chantiers promis au peuple congolais. A quelques 2 jours de l'échéance présidentielle fixée à juin prochain, les commentaires vont beau train pour connaître ces 5 oiseaux rares que recherche résolument Joseph Kabila. Ou ça passe, ou ça casse.

PRÈS le vil feuilleton « Kabila-Kamerhe » qui a occupé inutilement les manchettes de principaux organes de presse congolais pendant quasiment deux mois à la suite de la polémique soulevée par la question de la présence de troupes de l'armée régulière rwandaise à l'Est de la Rd Congo en janvier 2009 et dont les congolais continuent à rechercher ses bienfaits tant vantés par le camps présidentiel. La scène politique congolaise a eu encore à connaître un autre rebondissement à travers une curieuse interview accordée par le chef de l'État congolais, Joseph Kabila, au célèbre organe de presse Yankee, New-York Times, dans sa livraison du 04 avril 2009.

En principe dans un pays où les gens ont le sens de l'honneur, les hauts cadres publics auraient du rendre au chef de l'État leur tablier. Malheureusement le Congo-Kinshasa est tombée si bas que sa situation ressemble aujourd'hui à une vraie république bananière. Ces hommes politiques peuvent même voir injurier leur propre mère sans qu'ils ne bronchent un seul instant. Le goût du lucre et les avantages matériels liés aux fonctions officielles passent avant tout autre chose : dignité et honneur, connaît pas.


Conséquence fâcheuse, même quand un autre pays cherche à amputer la Rd CONGO d'une partie de son territoire national, ces politiciens de paille ne s'en soucient guère. Que l'on viole leurs petite-filles, ils continuent à manger avec les violeurs. Que le Diable prenne leur âme, ils poursuivent leur bonhomme de chemin, agissant en position de ceux qui ont réellement vendu leur âme au Diable. Quoi de plus normal alors que même quand ceux d'entre-eux considérés comme les plus talentueux et les plus respectés à la cité, même s'ils sont accusés avec preuve de détournement de deniers publics, ils font sourde oreille et ne se gênent le moins nullement du monde.

Et le président Joseph Kabila donne la nette impression d'en avoir lui-même souffert longtemps, tellement il ne reconnaît plus lui-même ces fameux professeurs autour de lui et dont les lobbies maffieux de son sérail lui avaient tant vanté le mérite.

Huit ans après, il se rend compte avoir été pris en otage par ces hommes sans conscience et dépourvu du sens d'honneur. D'ailleurs il paraît qu'il rit d'eux quand on lui rapporte par exemple les propos de telle ou telle autre éminence grise congolaise se vantant de faire tout le boulot à cause des insuffisances du chef.

Et comme pour exprimer son ras le bol ou son indignation, selon que l'on privilégie soit les vraies hypothétiques attentes du président de la République face à l'intelligentsia congolaise, ou soit alors la versatilité de ces intellectuels congolais qui ne savent toujours pas défendre leur savoir ou le petit parchemin qu'ils détiennent par devers eux et sensé pourtant de leur faire adopter un comportement exemplaire et digne d'être pris comme modèle par le peuple à la recherche de solutions idéales de sortie de crise.

Le chef de l'État congolais est de nouveau allé au devant de la presse internationale en enfonçant davantage le clou par une deuxième interview, aussi acerbe que la première, accordée quelque un mois seulement après celle publiée par New-York Times.

Cette fois-ci ayant choisi de traverser l'Atlantique, le choix de Joseph Kabila a été porté sur la très célèbre et controversée journaliste belge, Colette Braeckman, du journal Le Soir et présentée comme spécialiste de la question congolaise et qui sait de fois prendre sa distance quand l'odeur de la moisissure prédomine.

Ayant tenu la presse de son propre pays à l'écart faute de crédibilité de certains de ses ténors coupagistes, le chef de l'État congolais a accordé à Colette Braeckman sa deuxième interview publiée dans sa livraison du 09 mai 2009. Et dans cette 2e interview, Joseph Kabila est de nouveau revenu sur sa déception de n'avoir pas autour de lui quelques 15 personnes intègres, dignes et honnêtes pouvant l'accompagner dans l'exécution de ses célèbres 5 chantiers et par lesquels il a pris solennellement l'engagement de sortir la Rd CONGO de son marasme actuel doublé de la honte et dont l'intelligentsia semble malheureusement se soucier que très fort peu. Ayant ses préoccupations dans l'enrichissement illicite, la corruption et toutes sortes d'actes de bas étage et indigne de leur rang.

Joseph Kabila a le droit de se plaindre de ces intellectuels car ce sont ces mêmes mécréants qui l'ont ridiculisé avec la conclusion de contrats léonins, avec l'incapacité de défendre scientifiquement les tracées de frontières nationales et aujourd'hui la conclusion de fameux contrats miniers chinois qui risque de le renverser s'il ne met pas un peu d'eau dans son vin.

Tous ces contrats miniers négociés sous la surveillance de ces détenteurs du petit parchemin contiennent de dangereux virus qui risquent d'infecter le sang frais du raïs congolais. Ils se sont conclus toujours au moyen de pots de vin tant chéris par ces intellectuels et n'ont pris en compte aucun intérêt du peuple congolais. Et ça pour le faire, il faut être intellectuel rompu et ayant la capacité de jongler sur les textes légaux en faisant dire blanc quand tout le monde voit rouge.

Chose grave, contrairement à ses deux prédécesseurs chefs d'État qui alignaient de fois de personnages au profil douteux et sans aucun cursus valable, autour du chef de l'État Joseph Kabila il n'y a essentiellement que les seuls détenteurs du petit ''parchemin'' universitaire : professeurs ordinaires, professeurs associés, docteurs de 3e cycle, détenteurs de licence… sont les plus proches collaborateurs de Joseph Kabila.

Contrairement à son feu père, Laurent-Désiré Kabila, qui privilégiait de fois la maîtrise de sa langue maternelle, le Swahili, pour nommer les hauts cadres de la république et feu Joseph-Désiré Mobutu qui tirait un vilain plaisir de nommer comme collaborateurs ses applaudisseurs et autres courtisans sans scrupules et au mépris du savoir éprouvé, Joseph Kabila a le mérite de privilégier de fois le savoir-faire dans ses choix de collaborateurs ou de hauts cadres de la République.

Sous feu Laurent-Désiré Kabila, le Congo a eu de fois de chefs d'entreprises ex-garçons de courses, de chefs de services de renseignements ex-vendeurs du carburant à la criée ou encore des anciens chauffeurs de taxi , de gouverneurs de provinces ex-pousse-pousseurs ou griot…

Sous feu Joseph-Désiré Mobutu, on a eu de fois de ministres ex-vendeurs d'orange ou danseurs de danses traditionnelles…

Avec Joseph Kabila au moins, on a vu de fois de concours de recrutements être organisés pour être nommés mandataires publics, quand bien même le tout a été souvent entouré de la complaisance ou du clientélisme.

Autour de Joseph Kabila, tout le monde a au moins la maîtrise soit de la langue de Molière ou encore celle de Shakespeare. La preuve éloquente ce que lui-même qui avait difficile de s'exprimer avec cohérence en public, aujourd'hui il parle aisément et surtout sans complaisance. Pourquoi alors en dépit de tous ces atouts, le pays est toujours dans le trou noir et où le peuple congolais tire constamment le Diable par la queue ?

Le début de réponse, le président Joseph Kabila l'a si bien effleuré dans ses deux dernières interview accordées successivement au journal New-York Times en avril 2009 et au journal le Soir en mai dernier : l'intellectuel congolais est indigne et spirituellement bas.

Sidéré par sa médiocrité, Kabila accuse l'intelligentsia congolaise

J'ouvre ce point par une confidence qui m'a été faite récemment par un confrère français qui m'a avoué que son pays la France avait moins d'universitaires que le Congo de Kabila. Et qu'en termes de performance et de la bonne gestion du pays, poursuit-il, la France est de loin supérieure au Congo Kinshasa en dépit de la multitude de ses cadres universitaires occupant de postes de grandes responsabilités dans les institutions publiques.

Et à lui de conclure en substance que le chef de l'État congolais n'avait pas du tout raison de déclarer que si le Congo ne se développait pas ou si son gouvernement était incapable d' offrir le bien-être social au peuple c'est notamment à cause de l'absence autour de lui de quelques 15 personnes intègres et loyales et capables de l'aider à exécuter ses 5 chantiers.

La raison est bien tout autre et la principale cause ailleurs. Quand bien même il est vrai que lui-même Joseph Kabila qui connaît mieux la cupidité de ses collaborateurs et leur goût pour l'enrichissement illicite est également le seul mieux placé pour les décrire ou présenter à l'opinion publique tant nationale qu'internationale leur vraie nature.

Le peuple congolais doit apprécier à sa juste valeur l'humilité du chef de l'État Joseph Kabila qui a préféré présenter la vraie nature de ces gens autour de lui. Que cela vienne de leur chef direct, il faut alors se rendre à l'évidence que les carottes sont réellement bien cuites et que plus rien de bon ne peut sortir de ce gouvernement et de ces mandataires publics en place qui doivent être désenvoutés de leurs démons.

Pour preuve, tenez : Avec un pourcentage aussi élevé d'intellectuels et ''éminents'' professeurs d'université au sommet de différentes institutions officielles congolaises, la chose à laquelle légitimement tout le monde devrait s'attendre c'est bien la découverte que ce pays est resté longtemps à la traîne de politiciens vautours. C'est bien le sous-développement économique actuel qui doit inquiéter les bonnes consciences étant donné que le minimum requis pour favoriser le développement de toute chose société humaine est acquis.

En effet, primo, la Rd CONGO a le capital humain pour se développer de part notamment la diversité culturelle de sa population et le haut niveau d'instruction qu'il affiche. Secundo, sa potentialité minière et agricole qualifiée de scandale géologique et agricole n'est plus à démontrer. Tertio, la nature l'a doté d'une pluviométrie lui permettant d'avoir la pluie pendant toute l'année, ce qui le prédispose de diversifier ses cultures et jouer le rôle du vrai grenier du continent africain. Quarto, ce pays n'a quasiment pas de calamité naturelle de portée nationale et qui puisse affecter son processus de développement socio-économique.

Le Congo de Lumumba jouit de la totale liberté monétaire en ceci qu'il n'est membre d'aucune zone monétaire et sa monnaie nationale n'est arrimée à aucune devise pour qu'il souffre de l'ingérence des autres pays. Alors avec tous ces atouts, quelle autre raison peut justifier le malheur de ce pays ?

Le chef de l'État Joseph Kabila a pleinement le droit de se poser toutes ces questions et de commencer à étaler les faiblesses de ses collaborateurs sur la place publique. Il s'attendait certainement de la part de tous ces professeurs d'université qui l'entourent un discours fédérateurs, un discours innovant et à même de susciter l'émulation pour refonder la Patrie. Mieux un discours savant et suivi des actes louables dans la gestion courante de la chose publique, un discours qui allait dénoncer le mal sous toutes ses formes… et non la compromission qu'ils occasionnent à longueur de journées et qui font reculer inutilement le Congo.

Mais quand il se rend à la fin compte que ces grands diplômés d'université sont si médiocres et ne peuvent en aucune fois l'aider dans ses faiblesses, il doit naturellement crier au scandale en les dénonçant. Et l'histoire a fini par lui donner raison étant donné que personne d'entre tous ces énergumènes, personne n'a osé le contredire ou présenter sa démission, ne fut-ce que par le bon sens comme nous le voyons dans les autres sociétés.

Face à une telle dénonciation par le magistrat suprême, ces hauts cadres du pays, s'ils le sont réellement, devraient mieux aider le chef de l'État en se mettant librement de côté pour ne pas le gêner dans sa démarche. Mais qu'ils restent là, bouche bée et attendant de voir s'ils vont être retenus demain parmi les 15 oiseaux rares que recherchent le chef de l'État devient alors fort inquiétant. C'est la preuve qu'ils n'ont aucun sens d'honneur et encore moins un minimum de spiritualité. Même un tout petit enfant, quand son père le réprimande, il finit par quitter devant sa présence en se réfugiant auprès de la maman. C'est une prédisposition spirituelle qui fait que l'homme soit fier de l'Esprit de Dieu qui habite en lui.

En terme vulgaire, nous pouvons dire qu'à travers les deux interviews du chef de l'Etat, il s'attendait de voir le tout naturellement du monde ces hauts cadres se remettre en cause en rendant leur tablier car, étant réellement devenus indésirables et causes du blocage du Congo. Même si le chef de l'Etat n'a pas parlé directement des universitaires dans ses deux interviews, mais c'est bien clair qu'ils portent une grande responsabilité dans le chaos actuel que connaît la Rd CONGO.

Si réellement ce pays était bien géré, certainement que la première visite officielle du nouveau président charismatique des USA pouvait être réservée à la Rd CONGO de part notamment sa position géostratégique et ses potentialités naturelles et humaines. Ajouté à tous ces atouts naturels la démocratie, la primauté de principes républicains, le respect des droits de l'homme et la bonne gouvernance, le Congo de Tshisekedi avait beaucoup plus de chances de se voir honorer par Barack Obama.

Que le chef d'Etat français, Nicolas Sarkozy, ne consacre que quelques heures au Congo-Kinshasa, cela devrait interpeller la conscience du peuple congolais dont les dirigeants politiques portent une grande responsabilité dans la déchéance de cette Nation. Mais personne n'a osé de tirer les conséquences de ce court séjour du président français à Kinshasa où il n'a même pas passé la nuit. Ce sont de signes indiens qui précèdent la fin d'une époque.

Tenez, tout le monde sait qu'en Afrique noire, le Congo-Kinshasa a un pourcentage important de croyants de l'église Catholique romaine. Est-ce le gouvernement de Kinshasa trouve normal que le successeur de Jean Paul 2, le pape Benoît XVI honore le Cameroun en Afrique pendant que Kinshasa a le plus grand nombre de fidèles, de membres du clergé et de lieux de cultes ! ! !

Ce pays est vraiment malade de ses dirigeants politiques car, aucune protestation n'est enregistrée face à tous ces défis qui devraient faire pleurer le peuple. Mais les intellectuels et la classe politique sont là comme si de rien n'était.

Joseph Kabila se dédouane et désigne le vrai coupable de la crise congolaise

Le peuple congolais n'a plus aucun droit d'accuser le chef d'Etat Joseph Kabila d'être à la base de son malheur actuel. Après de telles interviews accordées à deux grands organes de presse du monde, le peuple congolais devrait même par pétition exiger la démission de ce gouvernement et de tous les hauts cadres qui occupent inutilement de grands postes de responsabilités dans ce pays moribond.

Tel un aigle, Joseph Kabila s'est placé au dessus de la mêlée. Reconnaissant ses limites, il a privilégié sa bonne foi d'être soucieux de voir finalement ce pays décoller et sortir de cette galère qu'il ne mérite pas. Il a le mérite d'avoir fait un « vrai mea culpa » même s'il est malheureusement établi qu'il a en face de lui une classe dirigeante irresponsable et un peuple qui agit toujours avec retard.

Hier Laurent-Désiré Kabila avait avoué d'être à la tête d'un conglomérat d'aventuriers, et au lieu d'exiger de lui la démission de ses apparatchiks incompétents et autres voleurs, le peuple laissa passer une occasion en or. Et il fut assassiné par la suite par les mêmes aventuriers qu'il avait dénoncé et sans que le peuple ne lui vole au secours…

Et bien avant lui, Joseph-Désiré Mobutu avait versé les larmes de crocodile en prenant congé d'un groupe de voleurs qui avaient ensemble avec lui mis le pays à genoux. Lui aussi, il eut le mérite de battre son mea culpa en prenant congé du nébuleux Mpr. Tous ces caciques finirent par lui tourner le dos à la faveur de l'ouverture démocratique du pays jusqu'à pactiser avec son plus célèbre opposant, Etienne Tshisekedi avec lequel ils formèrent l'Union sacrée de l'opposition.

Au finish, il fut chassé par de bouts d'hommes sortis de nulle part et n'eut droit à la vie que dans la fuite à l'étranger, tel un vulgaire ou un damné de la terre dans la ligne de mire d'une légion de démons. Et comme un malheur ne vient jamais seul, il mourut sur une terre étrangère et loin de la terre de ses ancêtres.

Mais voilà que ces mêmes intellectuels qui l'avaient enfoncé dans le mal, car ils ont volé tous ensemble, ils se sont servis ensemble sur le trésor public, ils ont tué ensemble, ces mêmes criminels aujourd'hui oublient toute leur vieille idéologie rétrograde et se font kabilistes comme par bâton magique. Commença par le père, Laurent-Désiré Kabila, et pour finir enfin avec le fils, Joseph Kabila qu'ils ont pris aujourd'hui quasi en otage.

Conséquence fâcheuse : le navire Kabila prend davantage de l'eau de partout, et certainement que pas impossible que bientôt le sauve qui peut soit lancé.

Dieu merci que Joseph Kabila ait anticipé en battant son mea culpa. Mais cela ne suffit pas du tout. Il doit aller avec sa logique jusqu'au bout en tirant toutes les conséquences possibles.

Dans l'ombre, les esprits lui disent qu'il n'y a au fait pas de mauvaises troupes, mais plutôt de mauvais chefs. A lui alors de prouver sa bonne foi en poussant sa logique jusqu'au bout afin d'être rassuré du contraire. Que lui-même commence à rappeler à la mémoire collective le souvenir de l'assassinat de son grand-père et de celui de son père, ce ne sont pas de choses à minimiser ou à prendre à la légère. Il faut tout restituer sur le plan spirituel et parvenir à interpréter les signes de temps.

Joseph Kabila est bien conscient qu'il passe les moments difficiles de sa vie et que tout peut arriver demain. Mais en homme averti, il n'écarte aucune éventualité. C'est bien ça la qualité de grands et de vrais leaders. Pour ça, je peux encore avoir du respect pour lui et lui accorder le bénéfice du doute.

Et parlant de son avenir politique, il donne la nette impression d'ouvrir un livre mystique et où il sculpte les écrits sacrés lui rappelant qu'il n'est plus maître de son devenir. Il le dit lui-même par ces propos que nous reproduisons ici pour mémoire : « Je me dis qu'on a déjà commencé, que cela, c'est essentiel. Que j'obtienne ou non un deuxième mandat, ce qui compte, c'est continuer le travail… ». Parce que lui-même a fixé l'échéance de juin dont les lueurs se pointent déjà à l'horizon, il doit jouer sa partition jusqu'au bout. La restructuration promise au peuple doit être entérinée sans contournement et la lutte contre les bandes de voleurs autour de lui doit être engagée résolument et sans pitié.

A ce propos d'ailleurs, il peut bien s'inspirer du cas du président camerounais Paul Biya, qui a laissé la justice de son pays jeter en prison de gens jusque là intouchables à la suite de l'opération de l'assainissement de la vie politique à travers l'opération que le peuple a fini par qualifier d'épervier. Et un tel courage lui permet désormais de communier avec l'esprit du peuple camerounais et le ciel peut encore écouter et pardonner.

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme

En analysant les deux interviews du président Joseph Kabila à la presse internationale, mon attention a été attiré par une chose simple peut être, mais significative étant donné qu'il n'y a pas sur le plan spirituel de hasard. Son actuel directeur de cabinet a toujours été un homme équilibré et non impliqué dans les histoires de corruption et de légèreté de mœurs.

D'ailleurs plusieurs sont surpris par sa montée en puissance dans l'establishment congolais alors qu'il ne faisait jamais la grande gueule ou chercher à se faire chanter par les musiciens pour être connu du public. Personnellement j'ai eu à le côtoyer par le passé, et je ne suis pas surpris que de telles initiatives soient prises par le président Joseph Kabila pendant son règne. Il a été précédé à ce poste de confiance par d'autres professeurs d'université, mais qui n'ont laissé qu'un gout amer dans la bouche du peuple congolais : intrigues, argent sale, détournements de deniers publics, perception de commissions…

Le professeur Lumanu Buana Mulenda Nsefu, parce que c'est de lui qu'il s'agit a été mon professeur à l'université. Pendant que l'on voyait certains de ses collègues être impliqués dans la course aux étudiantes, dans le trafic de points et dans la débrouillardise de mauvais goût, lui était plus à l'écart et plongé dans sa science en affichant profil bas. Et alors qu'il dispensait un cours lui donnant l'occasion de s'attaquer au régime politique, peut être pour se faire connaître par les services de sécurité de Mobutu, il est resté dans la science et en attendant son temps.

Et dans la vie professionnelle, je l'ai encore côtoyé lorsqu'il avait été nommé vice-gouverneur sous le mandat de Mbala au Kasaï Oriental. En dépit de la forte agitation politique de la province et de l'affairisme, il a continué à afficher profil bas et sans jamais se compromettre. Et je me demande même s'il a pu lui se construire une villa à Mbuji-mayi à l'instar de ses autres collègues devenus richissimes ?

Quand moi je quittai cette province où j'avais été nommé directeur provincial de la brigade financière, il n'en avait pas à ma connaissance contrairement à ses autres collègues qui roulaient carrosse et affichaient la mine de nouveaux riches.

Bien qu'ayant été son ancien étudiant à l'université, jamais il ne m'a sollicité pour faire parvenir de notes à la présidence de la république où j'avais des entrées faciles en ce moment là. On a de fois avec lui discuté politique et développement de la province mais sans jamais chercher à obtenir quoi que ça soi de moi.

Voilà aujourd'hui que le ciel lui permette d'occuper un poste clé et au sommet de l'Etat, et pendant son règne, le chef de l'Etat fait une espèce de remise en question de son régime et envisage même au retour une refonte totale des institutions et la mise à l'écart de tous ces vautours l'ayant pris en otage. La finalité étant d'ailleurs de se trouver de collaborateurs d'un type nouveau.

Pour de tels gens, c'est de la responsabilité de l'Eglise que de prier pour eux afin qu'ils ne soient pas aussi tentés comme leurs prédécesseurs ayant laissé le Diable corrompre leur âme.

Que réserve enfin aux congolais ce mois de Juin avec Joseph Kabila ?

Depuis le jour où le chef de l'Etat Joseph Kabila a accordé ses deux interviews à la presse Us et belge, et aux termes desquelles il a promis de grands changements pour le mois de juin ; Les esprits positifs avisés ont commencé à compter les jours en lui envoyant de pensées positives pour le soutenir d'aller avec sa logique jusqu'au bout. Seul le Diable peut l'arrêter en cours de chemin en lui empêchant de ne pas lancer cette bataille contre les forces du mal empêchant à ce pays de retrouver enfin sa vraie place au concert des nations. Avec le sang de 6 millions de morts, plus personne ne peut continuer à s'amuser avec le sort de ce pays aujourd'hui meurtri. Le sang innocent a toujours crié vengeance devant le vrai propriétaire de toutes ces vies humaines fauchées et arrachées brutalement à l'affection de leurs par la bêtise des mécréants et autres assoiffés du pouvoir.

Le Seigneur Dieu interdit de verser le sang innocent au risque de s'exposer à sa justice divine qui est sans recours. De tous ceux qui se disaient grands et qui s'en prennaient à la vie humaine à travers le vol, les assassinats crapuleux, les assassinats politiques, la dépravation de mœurs. Tous ceux qui faisaient souffrir leur peuple en lui privant de son pain auquel il avait pourtant droit, tous ceux qui ont toujours pris la vie de leur peuple en otage… leur fin a toujours été catastrophique. L'histoire de l'humanité est bien pleine de ces exemples choquants.

Dieu a inspiré le chef de l'Etat Joseph Kabila de reconnaître les limites de son pouvoir, et il doit sans plus tarder opérer tous ces changements qu'il a promis librement et sans aucune contrainte pour le salut de son âme. Qu'il cesse d'écouter tous ces faux pasteurs et autres charlatans qui le flattent à la longueur de journées juste pour de l'argent, pour le pouvoir et autres avantages matériels et ne prophétisent que du bien sur lui, même quand plus rien ne marche au pays. C'est du devoir de l'Eglise certes de prier pour le prince, mais également de son devoir de dire la vérité au prince quand il commence à s'écarter du droit chemin.

Autant tous ces politiciens vautours qui encombrent inutilement ses allées doivent être mis hors état de nuire. Sincèrement les moments sont critiques et la justice de Dieu va s'abattre bientôt sur ce pays s'il n'y a acte de repentance sincère de la part du chef de l'Etat et de ses principaux collaborateurs à la base du malheur actuel de ce pays.

Voilà ce que le chef de l'Etat congolais a déclaré dans sa dernière interview à Colette Breackman et que le ciel a acté dans ses annales : « Il est clair pour moi que depuis 2001 et même depuis les élections en 2006, ces maux-là n'ont pas été suffisamment combattus. Si on travaille 24 heures 24, on a encore du temps pour le faire… J'avais d'ailleurs lancé un projet de lutte contre la corruption, en espérant qu'il serait financé par beaucoup de ceux qui se disent nos amis, Banque mondiale, le FMI, l'Ouest en général, mais je n'ai pas senti cet appui. Il n'y a eu que des discours… Mais bientôt, au niveau du cabinet du président, il y aura un conseiller spécial en charge de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption. Sa nomination fera partie des changements que je compte opérer d'ici le mois de juin. Je vais chercher les 15 personnes qu'il me faut et les mettre à la bonne place ».

Tout ce que nous pouvons faire pour lui en ce moment c'est d'intercéder auprès de l'Eternel afin qu'il daigne lui accorder la sagesse du roi Salomon. Et pour ça le chef de l'Etat peut compter sur la prière de vrais serviteurs de Dieu.

Nous invitons son directeur de cabinet à lui transmettre ce passage biblique du dialogue entre Dieu et Salomon qui reconnu aussi dans son humilité ses limites.

1 Rois 3 :5-15 : « 5. A Gabaon, l'Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit : Demande ce que tu veux que je te donne. 6. Salomon répondit : Tu as traité avec une grande bienveillance ton serviteur David, mon père, parce qu'il marchait en ta présence dans la fidélité, dans la justice, et dans la droiture de cœur envers toi ; tu lui as conservé cette grande bienveillance, et tu lui as donné un fils qui est assis sur son trône, comme on le voit aujourd'hui. 7. Maintenant, Éternel mon Dieu, tu as fait régner ton serviteur à la place de David, mon père ; et moi je ne suis qu'un jeune homme, je n'ai point d'expérience. 8. Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense, qui ne peut être ni compté ni nombré, à cause de sa multitude. 9. Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal ! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? 10. Cette demande de Salomon plu au Seigneur. 11. Et Dieu lui dit : Puisque c'est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l'intelligence pour exercer la justice, 12. voici, j'agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu'il n'y aura eu personne avant toi et qu'on ne verra jamais personne de semblable à toi. 13. Je te donnerai, en outre, ce que tu n'as pas demandé, des richesses et de la gloire, de telle sorte qu'il n'y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil. 14. Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme l'a fait David, ton père, je prolongerai tes jours. 15 Salomon s'éveilla ».



Du même auteur :
Pour une vraie repentance au Congo-Kinshasa

Réaction

Mastaki Bayange : Eh oui ! Une réflexion qui paraît innocente et limpide... Pourtant, elle porte en elle les défauts qu'elle critique : elle fait le culte de la personne du Président.

Si monsieur le Président est l'homme que ce texte veut décrire, il ne doit pas se comporter comme le recruteur national. Il doit plutôt travailler pour le fonctionnement normal des institutions issues des élections et d'autres organes parallèles utiles comme la presse. Pas pour les torpiller comme on le voit le faire avec un amateurime qui frise l'irresponsabilité criminelle ("trahison") .

En vérité, les saints ne courent pas les rues ; c'est les humains qui y sont. Et les humains sont corruptibles. .. Ce qui porte un bémol à cette nature, c'est la surveillance institutionnelle : le parlement et ses organes, l'exécutif et ses organes, le judiciaire et ses organes, la presse et ses organes, la société civile et ses organes... le citoyen conscient de ses droits avec une administration fonctionnelle.

Le Président n'est pas là pour construire des chantiers ; il est là pour inspirer et donner une vision ou orientation générale où les exécutants établiront des chantiers. Quand les chantiers font place à la vision, le risque qu'on s'embourbe parce que l'Architecte dispute la place du maçon sur le chantier est plus que réel. Il n'y a pas aussi pire dans un pays que le manque de lanterne (la vision), car toutes et tous pataugent.

Dans un pays broyé par les convoitises étrangères, le comportement de JKabila est très dangereux : pour lui et pour la nation. C'était le cas de son père. C'était le cas de Mobutu. La situation que traverse le pays suggère, à mon avis, un leadership institutionnel collégial, flexible et pragmatique. Un leadership très conscient des dangers et des responsabilité s qui exige l'esprit de cohésion (pas de domination, mais de collaboration) ...

Le Président s'expose et expose le pays en se positionnant comme l'Homme fort. Face à tous les vautours qui rôdent autour de ce moribond qu'est devenu le Congo, un homme fort se fait broyer facilement comme on le voit bien aujourd'hui avec l'arrivée du Cndp (mutation du RCD et de l'Afdl), l'opération Umoja wetu, etc. Un bon leader est celui qui sait faire jouer les institutions plutôt que les individus. D'ailleurs, le manquement à cet esprit fait que JKabila a créé un gouvernement parallèle qui fait ombrage au gouvernement officiel ; tout comme sa famille politique qui fait ombrage à la Chambre des représentants et, par voie de conséquence, au législateur congolais.

Derrière lui, il y a des années... Qu'est-ce que lui a empêché de former quelques divisions bien fiables et non infiltrées capables de dissuader n'importe quelle force sur nos frontières ? N'est-ce pas que c'est cette faiblesse qui les a conduit, lui et son père (avant), à genoux, aux négociations de Lusaka, Sun City et Pretoria. Pourtant, ils ont toujours eu l'appui populaire ! Qu'est-ce qui empêche de mettre au point une administration judiciaire minimalement fonctionnelle ? Qu'est-ce qui empêche à ce que la RDCongo puisse combattre l'impunité ? N'est-ce pas lui qui empêche à ce que Ntaganda soit arrêté ? Que ferait un conseiller en cette matière, si ce n'est un choix souvent difficile entre démissionner ou demeurer sans plus y croire ! ?

Peut-être que je vis un certain fixisme, mais je ne pense pas qu'il y ait mille voies de s'en sortir en dehors de la construction institutionnelle comme point de départ... C'est bien un bénéfice du doute, mais je crois qu'il faut que le coureur le mérite et non pas le lui accorder par flatteries qui nous emprisonnent dans le cercle vicieux de l'élite congolaise.