Thursday 8 October 2009

Le mensonge : expression des vérités

Je regarde trop la télévision.

Le mensonge : expression des vérités
Assis devant mon ordinateur, un matin vers 7h30, je suis tombé sur un reportage a la television installée dans mon salon. Un sujet qui a attire mon attention, le mensonge. En ce jour, j’appris que le mensonge peut sauver une vie et chercha a comprendre ce que c’est que le mensonge. Trop lire est aussi un risque, selon ma comprehension, meme si les américains dissent que l’homme noir n’aime pas la lecture. Comment deux mots opposés peuvent avoir presque la même signification ou plutot, le mensonge est une affirmation contraire à la vérité, faite avec l’intention de tromper. Voici ce que les spécialistes en pensent. Apparement, je regarde trop la télévision: c’est toujours dans le souci d’informer.
Cette capacité à mentir est souvent prise et comprise comme un vil défaut. On sait ce qu’est finalement le mensonge, tout le monde y a eu recours un jour ou l’autre, par besoin, nécessité ou simplement pour ne pas “avouer” une vérité. Il y a également le mensonge par omission, le petit mensonge ou le gros mensonge. D’acoutumée, une distinction est faite, il n’y a pas un mensonge mais des mensonges classés dans différentes catégories, avec différents degrés d’acceptation. Cet ouvrage tente de démontrer qu’il n’y a pas une vérité mais des vérités, qu’il n’y a pas une réalité mais des réalités. Tout est question de perception. Ce qui sera vrai pour moi ne le sera pas forcément pour autrui. Ce que je perçois, ma façon de ressentir et de vivre les choses ne sera pas vécu de la même manière par quelqu’un d’autre. Il en va de même pour le mensonge. Nous verrons qu’il y a perception décalée de la réalité. Le mensonge est un moyen de communication comme un autre, un discours à un autre degré. Lorsque le dialogue ne peut se faire au premier degré, c’est à dire en relatant un fait par une réalité et vérité communes à tous, il est déplacé vers un autre moyen d’expression. Que ce soit vis à vis de soi-même : on peut se mentir, ou vis à vis des autres : on ment aux autres. Le mensonge ne doit pas être forcément pourchassé et combattu. Il se doit avant tout d’être entendu puis expliqué. Et cela commence dès le plus jeune âge...
Par definition, selon l’encyclopédie libre, le mensonge est l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Cela peut aussi caractériser un énoncé non sincère. Il ne faut pas le confondre avec la contre-vérité, qui désigne simplement des affirmations inexactes sans préjuger du fait que leur auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas fait, s'il avait su.
Plus précisément, le mensonge consiste à dire le contraire de sa pensée dans l'intention de tromper. L'intention de tromper permet de distinguer le mensonge des usages faux de la parole fait dans le but de divertir ou par pur procédé rhétorique comme dans le cas de la litote.


Italie : les prêtres homosexuels forcés de mener un double jeu
Une récente instruction du Vatican interdit l’ordination des séminaristes qui pratiquent l’homosexualité, présentent « des tendances homosexuelles profondément enracinées », et même de ceux qui soutiennent « la culture gay ». Les prêtres homosexuels risquent aussi d’être exclus de l’Eglise. Des temps difficiles s’annoncent pour eux, à moins bien sûr de jouer un double jeu. Mensonge ou tricherie?.
Le mensonge : médium de communication
Le mensonge exprime une vérité qui ne peut être formulée autrement que par ce biais pour de multiples raisons. Pour l’enfant qui a fait une bêtise, la peur d’être puni peut déclencher le mensonge. Il exprime alors deux vérités, deux réalités : la première est un aveu indirect de sa faute, la deuxième est la peur des conséquences de celle-ci. Le parent lui va prendre le mensonge au premier degré comme une négation de la vérité et va donc justifier sa peur : la punition qui dans ces cas là devient double : la bêtise et le mensonge. Il y a en fait toute une éducation à faire autour du mensonge ou plutôt tout un discours à mettre en place. Le mensonge peut permettre un élargissement de la communication, comme nous l’avons vu, il permet d’exprimer plusieurs réalités en même temps. Il s’agit de commencer cet apprentissage dès le plus jeune âge, car vous savez que le mensonge évolue, qu’il peut devenir dans certains cas un “art” voire une arme. Justement sommes-nous bien armés face au mensonge ? Vous me direz qu’il est facile d’entendre ce qu’exprime réellement un mensonge lorsqu’il est perceptible. Mais lorsqu’on ne sait pas que celui qui s’adresse à nous, ment, comment fait-on ? Est-ce réellement important ? Le menteur de tous les jours, a besoin d’un auditoire. Je pense qu’il faut être deux pour qu’il y ait mensonge. Un pour mentir, un pour entendre le mensonge, y croire, se laisser “berner”. Le menteur va utiliser cette “naiveté” naturelle de l’autre pour faire passer son message.

Détecter le mensonge ?
Parce que le mensonge est facilement décelable, identifiable... S’il est pris comme une vérité, ce que l’autre avait besoin de l’entendre comme telle. Au besoin il existe quelques techniques pour détecter le mensonge dans un discours, mais est-ce bien nécessaire ? Je vous en donne un : les mouvements occulaires. Tout ce qui est dit est généralement pensé auparavant, surtout lorsqu’il s’agit du mensonge parce que “énergétiquement”, il consomme beaucoup plus que le simple fait de relater une vérité simple. Le mensonge doit d’abord prendre en considération la vérité que l’on doit masquer ou modifier, puis il y a construction de l’esprit, modification de cette réalité, “enrobage” par exemple. La PNL (programmation neur-linguistique) a mis en évidence que lorsque il y avait contruction phrasée de l’esprit, création d’une nouvelle réalité, les yeux partaient automatiquement sur le côté gauche ou droit selon qu’on soit droitier ou gaucher. Un “petit truc” parmi d’autres...

Quelle est la névrose du menteur ?
Pourquoi le mensonge ? Pourquoi quelqu’un est-il amené à mentir ? C’est dans l’écoute de son mensonge que l’on entend et comprend ce que la personne dit réellement. Le mensonge répond bien sûr à une névrose, et si le mot peut choquer certains, nous dirons qu’il répond à un besoin. Il existe, nous l’avons vu, différents types de mensonge mais finalement ils retraduisent tous une “image de soi” (voir le chapître “moi et mon image”). Il y a la perception que l’on voudrait que les autres aient de nous : un moi “meilleur”, différent d’une certaine réalité, un moi “idéal”... Mais ce désir de vouloir être perçu différemment traduit en fait la non-acceptation de certains éléments de soi. Il répond à des traumatismes de la petite enfance et bien souvent est le reflet d’une idée de perception de son père ou de sa mère. Le menteur a une problématique à l’un des parents. Il n’est pas à ses propres yeux (et non pas forcément aux yeux de ses parents) comme il aurait voulu être. Il y a un sentiment de déception, on perçoit justement ou injustement que l’on est pas à l’image d’un moi idéal symbolisé par ses propres parents. Ce sentiment de ne pas être véritablement soi ou celui que l’on aurait dû être va pousser à créer un deuxième moi, une des composantes de la schizophrénie. D’ailleurs le mensonge peut mener dans certains extrêmes des aspects pathologiques de la mythomanie. Et nous en revenons une fois de plus à l’expression de la pulsion. Le mensonge est une projection de soi au travers d’un dire, une forme codée d’expression de l’inconscient au même titre que le lapsus. Il est l’expression d’un manque.
Devrions nous vraiment: Apprendre à entendre le mensonge.
Il suffirait de se rééduquer, de réapprendre à communiquer pour que l’autre puisse entendre ce qui est exprimé dans le mensonge. Les relations avec autrui s’en trouveraient améliorées. Le mensonge n’est pas la négation d’une vérité mais l’expression de nombreuses réalités propres à soi. Il faut aller au-delà des mots, au-delà du sens premier. Le mensonge n’existe que parce qu’il y a des gens qui sont prêts à croire au mensonge, à transformer ce qui est mensonge en réalité. Si chacun entendait le mensonge, le menteur n’aurait plus besoin d’utiliser ce mode de communication et pourrait enfin exprimer ses réalités l’une après l’autre et non plus confondues en une seule. Un objectif qui malheureusement me semble loin d’être atteint parce qu’il pose la question : pourquoi j’accepte que l’on me mente ? Il ne faut pas oublier que le menteur a besoin de quelqu’un pour le croire. Si tel n’est pas le cas, celui-ci n’a plus de raison d’être. On fustige le menteur, est-ce véritablement sur lui qu’il faut s’interroger ?

A mon humble avis, le mensonge, c'est quelque chose qui avait été legué depuis la naissance. Peut etre naturel? hum....

Rangot Tsasa

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