Tuesday 14 July 2009

Presse Présidentielle

Les Emirats arabes unis pour des investissements en RDC dans le secteur des télécommunications.
Kinshasa, 12 juillet 2009

Une délégation des Emirats arabes Unis, conduite par l’envoyé spécial du sultan d’Oman, M. Ahmed bin Saïf Rawatti, séjourne à Kinshasa en vue d’explorer les possibilités d’investir en RDC dans le secteur des télécommunications.

L’envoyé du sultan d’Oman l’a déclaré à la presse à l’issue d’un entretien qu’il a eu samedi avec la ministre des Postes, téléphones et télécommunications, Mme Louise Munga. Après l’entretien avec la ministre des PTT, la délégation s’est fait une idée claire du secteur dans lequel leur pays compte investir en RDC, a indiqué M. Ahmed bin Saïf Rwatti, précisant qu’au cours de leur bref séjour à Kinshasa, ils ont rencontré un peuple congolais très dynamique. « Nous venons vous joindre la main pour qu’ensemble nous puissions contribuer au développement de ce pays », a-t-il conclu.

Une antenne de la société égyptienne El Sewedy Electro-meter bientôt installée en RDC

Le ministre de l’Energie, Laurent Muzangisa Mutalenu a été informé vendredi de la volonté des investisseurs égyptiens d’installer une antenne de la société El Sewedy Electro-meter Egypt en République Démocratique du Congo, qui touche au secteur de l’énergie, au cours des entretiens qu’il a eus avec le directeur assistant régional de cette société en Afrique francophone, Ahmed Adel.

Le délégué de la société égyptienne a exprimé son engagement à investir dans la production des consommables du réseau électrique.

M. Ahmed Adel a souligné que l’entreprise El Sewedy Electro-meter Egypt est spécialisée dans la fabrication du matériel électrique, tel que les câbles, les compteurs à prépaiement, les transformateurs, les turbines hydroélectriques ainsi que d’autres composantes qui touchent au secteur énergétique.

Pour sa part, le ministre de l’Energie a encouragé l’entreprise égyptienne à s’installer en RDC dans les meilleurs délais pour palier le manque criant de pièces de rechange au niveau des centrales électriques et de consommables des réseaux électriques en RDC.

Démarrage des travaux de réhabilitation de l’Avenue de l’Ecole à Ngaliema

Les travaux de réhabilitation de l’Avenue de l’Ecole, reliant le terminus de Kinsuka-Pompage à la route Matadi, aux environs du Centre Supérieur militaire, dans la commune de Ngaliema, ont démarré avec la levée topographique et le désherbage de la route pour plus de visibilité, a-t-on constaté lundi.

Les travaux, indique une source digne de foi, sont exécutés par une société chinoise installée au Congo-Brazzaville qui avait gagné le marché à l’issue d’un appel d’offre lancé par l’unité de coordination des projets financés par la Banque Mondiale. Ces travaux consistent en la lutte anti-érosive du site qui occasionne la rupture du trafic sur l’avenue et à la réhabilitation de la chaussée ainsi que les ouvrages d’assainissement. La rupture du trafic sur ce tronçon routier, selon les résidents, est à la base de l’insécurité dans les quartiers environnants notamment Mitendi et Kinsuka pêcheur.

Le ministre des Transports s’enquiert de l’état d’avancement du centre de navigation de la CICOS

Le ministre des Transports et voies de communication, Mathieu Mpika, est allé s’enquérir mardi de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et de modernisation de l’école de navigation de l’ONATRA, mise à la disposition de la CICOS (Commission internationale du Bassin Congo-Oubangi-Sangha).

A l’issue de la visite, le ministre Mpita s’est dit satisfait de la qualité du travail abattu pour la concrétisation de ce projet, conçu dans le but de sécuriser les cours d’eau qui relient les quatres pays de la sous-région à savoir la République du Congo, la République Centrafricaine, le Cameroun et la RDC. L’école de l’ONATRA, rappelle-t-on, a été choisie comme siège devant abriter le centre régional de formation en navigation intérieure de la sous-région.

Les étudiants viendront donc de ces pays, indique-t-on. Le secrétaire général de la CICOS, Benjamin Ndola, qui faisait partie de la suite du ministre dans cette visite, a fait savoir que l’ouverture des enseignements interviendra probablement en septembre de l’année en cours. Ce centre de formation a pour mission de former non seulement les techniciens de l’ONATRA, mais aussi les armateurs et tout le personnel navigant de la RDC et ceux des pays de la sous- région.

La formation qui sera assurée, a indiqué par ailleurs le ministre Mpita contribuera à réduire, à éradiquer les nombreux cas d’accidents et d’incidents dans les diffèrents fleuves de la sous-région. Cette formation consiste dans toute sa première phase à dispenser des cours aux commissaires fluviaux, aux capitaines et aux administratifs. Ces travaux de réhabilitation, indique-t-on, sont financés par la Coopération technique allemande à la hauteur de 500 mille d’euros et sont exécutés par l’entreprise MALTA FORREST.

La DGI affiche un bon comportement des recettes au premier semestre 2009

La Direction générale des impôts (DGI) a réalisé les recettes de l’ordre de CDF 124.113.785.156,00 contre les prévisions estimées à CDF 139.831.230.100,59, soit un écart négatif de CDF 15.717.444.944,59, au cours du premier trimestre 2009, et ce malgré la crise financière internationale, indique une source proche de la DGI.

Au cours de deux premiers mois, note-t-on, le comportement des recettes a été relativement bon. L’écart négatif s’est creusé au cours du mois de mars et s’observe principalement en impôts sur les bénéfices et profits (IBP) mobilisé au niveau de la Direction des grandes entreprises et de la direction provinciale des impôts du Katanga.

L’écart serait moindre si l’encaissement du mois de mars effectué en avril 2009 d’un montant de 10.488.40773,9 relatif à l’IBP de mars (DGE, CDF 6.335.618.81 ; CDI/Lubumbashi : 3.932.369.237,15 et CDI/Kinshasa : 220.415.717,75) ne l’avait pas été ; en cette période.

La Direction générale des impôts justifie le gap enregistré au cours de cette période par la baisse de l’activité économique, la non indexation des créances fiscales suite à la suppression du franc fiscal, le non reversement des droits collectés par les entreprises publiques, le non paiement de l’IPR des membres des institutions politiques et assimilées, l’imputation des crédits d’impôts et des paiements indus.

Il s’agit également des entraves à la mobilisation des recettes liées à la note circulaire n° 10/2631 bis/BAB/GP/KAT/2008 du 26 novembre 2008 du gouverneur de la province du Katanga sur les mesures d’encadrement des activités minières pendant cette période de crise financière internationale ; l’irrégularité de la rétrocession, les difficultés de la mise en œuvre du régime applicable aux PME, l’interférence des instances judiciaires dans la gestion de l’impôt, la saisie arrêt opérée sur les comptes de GTL.

Au cours du premier trimestre 2009, la DGI a observé un ralentissement de l’activité économique matérialisée par la baisse de souscription et de paiement des impôts, notamment ICA, IBP et IPR. La même tendance baissière est observée en matière d’impôt sur les bénéfices et profits entre l’exercice comptable 2007 et 2008. La suppression du franc fiscal a occasionné l’abandon de l’indexation des créances fiscales, entraînant un manque à gagner au détriment du Trésor en raison de la détérioration au taux de change entre décembre 2008 et mars 2009.

D’autre part, les observateurs de la chose fiscale en RDC soutiennent aussi que le non reversement des droits collectés par les entreprises publiques affecte négativement les réalisations de la DGI. Les restes à payer à fin mars se chiffrent à CDF 17.010.638.800 dont CDF 6.603.255.186,87 afférents au premier trimestre 2009.

Une autre entrave à la mobilisation des recettes relevée par les spécialistes en cette matière est liée à la note circulaire n°2631 bis du 26 novembre 2008 du gouverneur de la province du Katanga qui recommandait aux régies financières de privilégier le recouvrement des montants des prestations actuelles et de geler les travaux de redressement de la taxation d’office ainsi que toute autre procédure de contre.

Ces mesures et tant d’autres, l’irrégularité de la rétrocession, l’interférence des instances judiciaires dans la gestion de l’impôt, gênent significativement les actions de mobilisation des recettes dès lors qu’il faille recourir au règlement consensuel en lieu et place de la procédure légale de recouvrement des impôts.

Toujours dans le secteur minier, le groupement pour le traitement du Teril de Lubumbashi (GTL) a, pour sa part, informé la DGI de son impossibilité d’honorer le solde de l’impôt sur les bénéfices et profits de l’exercice fiscal 2009/Revenus 2008 d’un impôt de CDF 6.566.823.419,48.

Ce même comportement s’est répercuté sur le reste de la période au cours des trois derniers mois du premier semestre 2009. En avril 2009, la DGI a réalisé les recettes de l’ordre de CDF 49.799.587.599,20 contre les prévisions budgétaires de CDF 38.292.420.911,78.

En mai 2009, 35.469.447.993,9 ; CDF des prévisions budgétaires ont été égalées par la DGI avec les réalisations de l’ordre de 35.649.716.161,81 CDF. En juin de la même année, la DGI a reçu comme assignation de la part des instances supérieures, de réaliser CDF 37.778.739.030,90.

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